Dans une interview accordée à Libération, parue ce mercredi 19 mai en kiosque, Sophie Davant a évoqué plusieurs sujets, et notamment celui de l’argent. L’animatrice d’Affaire Conclue, qui gagne relativement bien sa vie, s’est d’ailleurs montrée cash sur son salaire et son train de vie.

Sophie Davant sans filtre. Après s’être livrée sur sa vie sentimentale dans les colonnes de Gala, l’animatrice de France 2 a accordé un entretien à nos confrères de Libération, à découvrir ce mercredi 19 mai en kiosque, dans lequel elle a abordé la question, souvent taboue, de l’argent. Aux commandes de l’émission d’enchères Affaire Conclue depuis la rentrée 2017, Sophie Davant est également devenue un visage phare de la chaîne en animant plusieurs émissions en prime, notamment le Téléthon. Si elle n’a pas voulu se faire productrice des programmes qu’elle présente, estimant qu’elle n’avait pas « la fibre entrepreneuriale », l’ex de Pierre Sled a conscience de tout de même bien gagner sa vie : « Je sais ce que représente l’argent. Je le dépense en fringues, en bouffe avec les copains, en vacances en bord de mer. Cela me fait la vie douce, mais je ne flambe pas« , a-t-elle affirmé.

Comme précisé par nos confrères, la Cour des Comptes a toujours veillé à ce qu’aucun salarié de France Télévisions « ne dépasse les revenus de la présidente », soit 320.000 euros bruts annuels. Et de préciser que Sophie Davant « vogue dans ces eaux-là ». Mais comme elle l’a récemment expliqué dans Femmes de télé, le nouveau podcast de Télé-Loisirs, l’animatrice de France 2 a dû travailler dur pour réussir et surtout, elle n’a volé la place de personne. « On ne m’a pas déroulé le tapis rouge. Un parcours comme le mien n’est pas tout rose », a-t-elle fait savoir à nos confrères.

Cette scène vécue en coulisses qui l’a « choquée »

Durant sa carrière à la télévision, Sophie Davant, qui était encore mariée à Pierre Sled a l’époque, s’est vue refuser une augmentation en raison du salaire, estimé suffisamment élevé, que touchait le père de ses enfants. « J’ai quand même entendu un directeur de la rédaction de France 2 me dire une fois, alors que j’osais demander une augmentation, que mon mari était suffisamment bien payé. Cela m’avait choqué », s’est souvenue l’intéressée auprès de Télé-Loisirs. « Aujourd’hui, je pense que c’est le genre de réflexion qu’on entendrait peut-être plus. »

Encore aujourd’hui, l’acolyte de Caroline Margeridon déplore que les inégalités salariales entre les hommes et les femmes persistent dans le secteur de l’audiovisuel. « Je trouve qu’en tant que femme, on a du mal à aller demander (…) On ne vient pas vous proposer une augmentation comme ça. On hiérarchise tellement les choses, on a tellement de choses à gérer dans une journée, entre la vie familiale, les enfants, les soucis, les choses matérielles et organisationnelles à gérer… Ce n’est pas ce qui arrive forcément en priorité », a-t-elle observé, estimant que « les hommes se posent moins de questions. »

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