Emmanuel Macron a perdu la majorité à l’Assemblée nationale ce week-end. Une défaite qui aurait pu être évitée selon Nicolas Sarkozy. L’ancien chef de l’État est convaincu que la situation aurait été différente… Si le président reconduit avait « écouté » ses conseils, rapporte Le Point ce mardi 21 juin.
A propos de
Emmanuel Macron
Suivre
Suivi
Nicolas Sarkozy
Suivre
Suivi
Il le lui avait bien dit. Le parti présidentiel a pris une claque dans les urnes lors du scrutin législatif. Emmanuel Macron a perdu la majorité absolue à l’Assemblée nationale. Un scénario anticipé par Nicolas Sarkozy, qui souhaitait une alliance entre Ensemble ! et Les Républicains. L’ancien président fulmine après les élections selon une enquête publiée par Le Point ce mardi 21 juin. « S’il avait pris Christine Lagarde comme je lui avais conseillé, cela aurait été différent », rage le LR, considéré comme un traître au sein de son propre parti.
Mais, Emmanuel Macron n’a écouté ni cette recommandation ni les lourdes sollicitations de son prédécesseur à se rapprocher de la force de droite. Bilan : avec seulement 245 députés sur 577, il lui manque 44 sièges à l’Assemblée nationale pour gouverner sans encombre. Et dire que les LR sont parvenus à en gagner soixante… Une aubaine pour le chef de l’État reconduit ? Pas vraiment. Au lendemain des élections législatives, l’Élysée a convoqué un ténor du parti, Gérard Larcher. Le verdict est sans appel : le président du Sénat refuse de prêter allégeance à la présidence.
⋙ PHOTOS – Élizabeth II, Nicolas Sarkozy, Angela Merkel… Les dirigeants du monde et leurs peurs secrètes
Les Républicains signent du côté de l’opposition
« Macron ! Si on tope avec lui, on sera avalés et digérés. Il va devoir apprendre à travailler avec le Parlement« , a déclaré Gérard Larcher, sénateur depuis quinze ans. Les Républicains s’arc-boutent également sur cette position. Ce lundi 20 juin, le président du parti, Christian Jacob l’a d’ailleurs formulé clairement : son groupe assumera « une opposition résolue, mais responsable » au sein de l’hémicycle. Une stratégie confirmée sur BFMTV par Agnès Evren, vice-présidente LR, le soir même de l’élection. « Il n’y aura pas d’accord de majorité, mais une boussole qui va aiguillonner vers la droite , a tonné la députée européenne, catégorique. Seulement deux mois après sa réélection, Emmanuel Macron est donc à la tête d’une France… ingouvernable.
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage
Autour de
Source: Lire L’Article Complet