Ségolène Royal est dans l’oeil du cyclone. L’ancienne candidate à l’élection présidentielle de 2007, désormais ambassadrice des pôles, a fait l’objet d’une longue enquête de la part de la cellule investigation de Radio France. Cette dernière en a conclu que Ségolène Royal avait utilisé partiellement ses collaborateurs et l’enveloppe financés par le ministère des Affaires étrangères dans la promotion de ses activités. Une enveloppe annuelle de 100.000 euros versée par le ministère des Affaires étrangères pour assurer ses fonctions d’ambassadrice des pôles et trois collaborateurs qu’elle aurait donc utilisé à des fins personnelles. Sachant qu’elle était déjà accusée ces dernières semaines de ne jamais se rendre aux réunions sur la situation des pôles, c’est une période difficile qu’elle venait commenter ce matin au micro de France Inter.

Invitée de Léa Salamé, l’ancienne candidate à la présidentielle s’est emportée lorsqu’elle a évoqué la cellule investigation de Radio France… et donc de France Inter, qu’elle a sobrement appelée « cellule investigation délation » : « Je ne leur ai pas répondu parce que leurs questions étaient diffamatoires en tant que telles. Elles s’appuyaient sur une information de ce journaliste délateur » lance-t-elle. « Il faisait état de témoignages ou de documents qui étaient en sa disposition qui justifiaient ces questions diffamatoires. J’ai écrit à la présidente de Radio France pour lui dire ‘donnez moi ces éléments d’information’. (…) Lorsqu’on est mis en accusation – puisqu’il se prend pour un procureur – on a au moins communication des pièces. Je ne les ai pas eues. A ma grande surprise, il a sorti sa pseudo enquête sur vos ondes » a-t-elle ajouté face à une Léa Salamé qui n’a pas vraiment su quoi répondre face à ces attaques. Pas bon pour sa volonté de se présenter lors de la prochaine élection présidentielle en 2022.

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