Mercredi 20 avril 2022 sera diffusé sur le petit écran le rendez-vous incontournable à toute élection présidentielle : le débat de l’entre-deux-tours. L’occasion de revenir sur celui qui a marqué l’année 2007, un douloureux souvenir pour Ségolène Royal, comme elle l’a confié dans le documentaire “Face à face pour l’Élysée” de LCI.

Léa Salamé et Gilles Bouleau sont dans les starting-blocks. Mercredi 20 avril prochain, le tandem de journalistes animera le débat de l’entre-deux-tours opposant encore une fois Emmanuel Macron, candidat à sa réélection, et Marine Le Pen, cheffe de file du RN. Il y a deux mois de cela, en février dernier, LCP a décidé de diffuser un documentaire consacré à cette véritable tradition républicaine, intitulé Face à face pour l’Élysée. Interrogée pour les besoins de l’émission, Ségolène Royal est revenue sur son échange historique avec Nicolas Sarkozy en 2007, un dialogue alors orchestré par Arlette Chabot et Patrick Poivre d’Arvor. Le lancement de ce dernier aurait ainsi grandement déstabilisé la candidate socialiste

C’est lui qui doit commencer (NDLR, Nicolas Sarkozy) et, bizarrement, Patrick Poivre d’Arvor me passe la parole en premier”, s’est souvenue l’ancienne compagne de François Hollande. Et de poursuivre, visiblement remontée par une potentielle ruse de la part de PPDA : “Il a eu une petite technique de déstabilisation, je ne sais pas si elle avait été concoctée avec Nicolas Sarkozy…” En effet, l’ex-figure de la grand-messedu 20 Heures de TF1 avait décidé de poser une question à la femme politique en premier : “Mais avant, juste un petit mot pour détendre l’atmosphère. Ségolène Royal, vous vous sentez comment ?”, une phrase a priori anodine qui a pourtant rendue furieuse l’intéressée.

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“Il n’y a pas de coaching”

Beaucoup ont retenu de ce débat de l’entre-deux-tours une certaine colère de la part de Ségolène Royal. Auprès de nos confrères, celle-ci a justifié son état d’esprit par un manque de préparation à cet exercice si particulier : “Il n’y a pas de coaching, comme dans un match de boxe, il n’y a pas répétition de quelqu’un qui joue le rôle de Nicolas Sarkozy.” Et de conclure : “Moi, je ne suis pas dans les techniques de communication, je suis sur le terrain dans le traitement des sujets.

Article écrit en collaboration avec 6Medias

Crédits photos : Capture d’écran LCP

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