Samedi 23 novembre, Sandrine Bonnaire participait à la marche contre les violences faites aux femmes. A l’occasion, l’actrice qui avait été victime de violences conjugales lors d’une précédente relation a livré un témoignage poignant aux journalistes de « Quotidien ». Non Stop People vous en dit plus.
Durant les années 2000, Sandrine Bonnaire avait été victime d’une agression, alors qu’elle était en plein tournage du film « C’est la vie » de Jacques Dutronc. Près de vingt ans plus tard, dans le livre « À l’amour, à la vie », de Catherine Ceylac, la comédienne livrait l’effroyable vérité au sujet de cette agression : elle avait, en réalité, été victime de violences conjugales. « Ça n’allait plus, nous savions que c’était la fin », racontait-elle. « Il m’a strangulée, je suis tombée dans les pommes et je me suis réveillée avec une triple fracture de la mâchoire et huit dents cassées », s’était-elle remémorée ensuite. Samedi 23 novembre, Sandrine Bonnaire faisait donc partie des 49 000 personnes à manifester contre les violences conjugales et sexuelles à Paris, à l’heure où 138 femmes ont été tuées par leurs conjoints ou ex-compagnons depuis janvier dernier.
Lors de son passage, Sandrine Bonnaire a été interrogée par les journalistes de « Quotidien ». Lundi 25 novembre, l’émission de Yann Barthès a révélé son témoignage poignant. « J’ai essayé de me défendre. J’ai levé les bras et je suis tombée dans les pommes », a-t-elle raconté. « Je me suis réveillée deux mètres plus loin avec le visage complètement de travers, avec la langue en lambeaux (…) avec huit dents cassées (…) j’ai craché plein de morceaux de dents, du sang », a expliqué l’actrice. En découvrant son état, Sandrine Bonnaire n’avait pas porté plainte immédiatement. Son ex-compagnon lui avait alors affirmé que ses blessures avaient été engendrées par une chute. « Je l’ai cru, sur le moment », s’est-elle rappelée. C’est uniquement lors d’un examen médical que Sandrine Bonnaire avait compris qu’elle avait été passée à tabac. « J’ai porté plainte. La personne a pris deux ans de sursis, seulement. Avec une condamnation financière importante », a-t-elle précisé. Elle devait alors payer 35 000 euros « de soins dentaires » et 20 000 euros pour suivre une psychothérapie, affirmant qu’elle avait été « traumatisée ».
« Je me suis réveillée, j’ai craché plein de morceaux de dents, du sang… », l’actrice Sandrine Bonnaire nous a livré un témoignage poignant à la marche contre les violences faites aux femmes, organisée par le mouvement #Noustoutes. #Quotidien@SalhiaBrakhlia pic.twitter.com/GZj8ID9mIW
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