Rosy Varte est morte le 13 janvier 2012, à 88 ans. L’héroïne de la sitcom "Maguy" a marqué toute une génération. Ses débuts, ses souffrances, sa colère, son "mari intermittent", ses dernières années… Secrets d’une vedette qui nous a stimulé les zygomatiques.

Rosy Varte : le succès avec "Maguy"

Puis, c'est au cinéma qu'elle se fait davantage connaître du grand public. Rosy Varte incarne notamment la sœur de Jacques Brel dans Mon oncle Benjamin, d'Edouard Molinaro. En 1985, c'est la consécration. L'actrice est choisie pour incarner Maguy, héroïne de la première sitcom française, qui relate les aventures d'une quinquagénaire mariée pour la troisième fois. Son mari, Georges, était incarné par Jean-Marc Thibault. Sa femme de ménage, Rose Le Plouhannec, était campée par Marthe Villalonga

  • Marthe Villalonga, amoureuse d'un homme marié : "Je ne regrette rien"

    Marthe Villalonga a vécu une seule grande histoire d'amour. L'actrice de 89 ans a vécu pendant 50 ans avec un homme marié et père de famille. L'inoubliable Mouchy dans "Un Eléphant Ca Trompe Enormément" s'est confiée à "Sept à Huit" sur son amour interdit, son enfance en Algérie et ce qu'elle prévoit pour sa mort…

Rosy Varte : son "mari intermittent"

Rosy Varte est, jusqu'à la fin de sa vie, l'épouse du réalisateur français Pierre Badel. Entre eux, les liens sont forts. Pourtant, l'actrice a un emploi du temps chargé qui l'empêche souvent de profiter de sa romance. "Moi, le mari de Rosy, je ne la voyais pas beaucoup. Le matin, elle était à la radio, où elle faisait de grandes séries dramatiques, l'après-midi à la télévision, le soir au théâtre et après le théâtre, très souvent, elle allait aux Trois Baudets où elle faisait un peu de cabaret", avait-il assuré au micro d'Europe 1. Et d'ajouter: "Elle travaillait à peu près de 9 heures à minuit. Quand vous avez un mari là-dedans ce n'était pas commode. C'était moi, le mari intermittent".

Rosy Varte : pourquoi elle était "en colère" 

En 1987, elle remporte le sept d'or de la meilleure comédienne. Après son rôle dans le téléfilm réalisé par son mari, Bonnes Vacances, Rosy Varte n'est toutefois plus sollicitée par France 2 pour de nouveaux rôles. Alors, Rosy Varte avait tapé du poing sur la table en 2005, auprès du Parisien: "Je suis très en colère contre France 2. La chaîne s'est montrée particulièrement ingrate envers moi : elle ne m'a proposé aucun rôle depuis 'Bonnes vacances'".

Rosy Varte, délaissée par France 2

"A partir de 1985, j'ai consacré tout mon temps à " Maguy ", qui obtenait des taux d'audience record. Comme j'incarnais le personnage principal, il était hors de question que je m'absente, contrairement à mes partenaires, Jean-Marc Thibault et Marthe Villalonga. Cela ne me coûtait pas, le succès était là, il fallait y aller. Chaque jour, j'étais donc sur le plateau jusqu'à 20 heures. Or, depuis l'arrêt brutal de la série – au motif qu'elle n'intéressait pas la nouvelle direction -, France 2 fait comme si je n'existais pas", a expliqué Rosy Varte au quotidien local. Il faut dire que la comédienne, aussi talentueuse que loyale, a été la seule du casting à jouer dans les 333 épisodes de la sitcom.

Rosy Varte : sa retraite avec son mari

En 2007, soit cinq ans avant sa mort, elle fait sa dernière apparition à la télévision dans le téléfilm Hubert et le Chien, de Laurence Katrian. Lorsque son mari prend sa retraite, elle se met au vert également et vit ses dernières années à "pêcher en Bretagne, dans la région de Bénodet, sortir à Paris, prendre des vacances où ça nous chante… Vivre, quoi", avait-elle expliqué au Parisien.

Rosy Varte : ce dont elle souffrait

Malheureusement, durant les ultimes années de sa vie, Rosy Varte s'est considérablement affaiblie. "Elle souffrait depuis longtemps d'insuffisance respiratoire. Alors, elle rêvait toujours de pouvoir reprendre. Mais elle n'avait pas les forces nécessaires. En plus, le dynamisme de Rosy se retournait contre elle, parce qu'on lui a proposé jusqu'au dernier moment des pièces, mais c'étaient des pièces dynamiques", avait confié son mari au micro d'Europe 1.

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