Des années que l’on avait pas entendu sa voix délicieusement éraillée et les vérités pures qui l’accompagnent. Mais Rose est bel et bien de retour avec un nouvel album, mais pas seulement. La chanteuse a décidé de sortir un livre également. Sortis tous les deux le 20 septembre dernier, les deux projets baignés de sincérité s’intitulent « Kérosène » : contraction de son prénom Keren et de son pseudo Rose. Deux projets très importants pour l’artiste de 41 ans qui y évoque son problème avec la cocaïne, l’alcool et les soirées interminables. Celle qui a vécu une sévère dépression explique dans le portrait de Libération cette semaine : « Mon cauchemar, c’est celui de plein d’autres gens. Sauf que c’est le mien. Et que personne ne le soupçonnait ». Elle avait tout pour aller bien, pourtant le mal-être la ronge… Et son succès phénoménal en 2006 n’arrange rien. Tout le monde chante son tube « La Liste », elle écoule 650 000 exemplaires pour son premier album et en enchaîne quatre autres. Rien ne va.
Elle se réfugie dans la drogue et les excès. Défoncée le soir de son mariage, elle sniffe la coke dissimulée dans son bustier : « Les invités ont-ils été déconcertés quand, ivre morte, j’ai balancé des coupes de champagne sur l’écran où était projeté le film élaboré par mes meilleures amies ? », ironise-t-elle pour dédramatiser. Elle est au plus bas, séjourne en psychiatrie et tente de se soigner. Aujourd’hui Rose va mieux. Elle ne touche plus à une goutte d’alcool et se nourrit de méditation. Côté sentimental, la jeune femme a retrouvé l’amour au bras d’un pianiste Romain Berrodier qui l’a aidée à remonter la pente tant mentalement, physiquement que professionnellement : « Il a rencontré Rose au bout du rouleau avec une carrière au point mort, raconte Keren à nos confrères de Gala. J’ai senti que, si je voulais le garder, il fallait tout arrêter. Quelque chose me disait que cette histoire allait être un point d’ancrage important dans ma vie. »
Rose a également guéri pour son fils de huit ans Solal, qu’elle a toujours essayé -non sans échouer- de préserver de cette vie de débauche : « J’aurais pu faire une overdose. L’idée de la mère morte, c’est terrifiant », pense-t-elle aujourd’hui avec le recul. Tout va mieux, et Rose avec surtout de retour en musique notamment en mai dernier avec le premier extrait de son nouvel album intitulé « Larmes à paillettes ».
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