Pour la première fois depuis que la photographe Valentine Monnier l’a accusée de viol début novembre, Roman Polanski répond. Il réplique dans une interview accordée à « Paris Match ». Non Stop People vous en dit plus.
L’affaire a éclaté le 8 novembre. Ce jour-là, dans les colonnes du Parisien, la photographe Valentine Monnier accusait Roman Polanski de l’avoir violée et frappée. Les faits se seraient produits à Gstaad, en Suisse, en 1975. L’affaire tombe juste une semaine avant la sortie du nouveau film du réalisateur; « J’accuse ». Le plan de communication du long métrage est largement modifié. Roman Polanski ne fait pas de commentaire.
Le réalisateur a choisi de se livrer à nos confrères de « Paris Match » dont il fait la une du numéro actuellement en kiosque. Dans une longue interview, le mari d’Emmanuelle Seigner donne sa version des faits. Il affirme ne pas se souvenir de Valentine Monnier et « nie absolument » tout ce qu’elle raconte car « c’est faux ». Pour le réalisateur, la photographe fait preuve de lâcheté en l’accusant alors que l’affaire est prescrite « depuis des dizaines d’années ». Outre les accusations de viol, il rejette également l’avoir frappée. » Cette histoire est aberrante », continue le cinéaste.
Quand le journaliste lui demande s’il se considère comme une victime, Roman Polanski ne répond pas par l’affirmative mais il explique que sa famille souffre beaucoup de ces accusations. « Depuis des années, on essaie de faire de moi un monstre. Je me suis habitué à la calomnie, ma peau s’est épaissie, endurcie comme une carapace. Mais pour mes enfants, pour Emmanuelle, c’est épouvantable », explique-t-il. Au passage, il accuse les médias de mener une cabale contre sa personne : « Les médias se sont jetés sur moi avec une violence inouïe. Ils s’emparent de chaque nouvelle fausse accusation, même absurde et sans substance […] » Et de conclure, « c’est comme une malédiction qui revient et je ne peux rien y faire… ».
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