Dans son livre publié chez Plon le 21 novembre et intitulé La confiscation du pouvoir, Rachida Dati revient sur son parcours politique, du quinquennat de Nicolas Sarkozy à sa candidature à la mairie de Paris en 2020. Elle en profite aussi pour épingler un certain nombre de personnes, dont une journaliste en particulier.

Alors qu’elle était ministre de la Justice sous Nicolas Sarkozy, Rachida Dati qui se lance dans la campagne des municipales à Paris en 2020 a vécu un certain nombre de situations incongrues. Notamment avec ses adversaires politiques, comme Arnaud Montebourg, et même dans son propre camp.

Mais les politiques ne sont pas les seuls qu’elle montre du doigt. Les journalistes aussi et notamment l’une d’entre elles, dont elle ne cite pas le nom dans son livre. Elle semble se souvenir de la scène surprenante avec précision : « La journaliste assise à côté de moi à la table de la Chancellerie vient de tirer sur la manche retroussée de mon chemisier noir et, d’un ton inquisiteur, de demander : ‘C’est du Dior ?’. Après mon ‘non’, elle vérifie, approchant son visage de la boutonnière de ma chemise, à la recherche d’une griffe ». Celle qui entend briguer le fauteuil d’Anne Hidalgo à la mairie de Paris poursuit avec un brin d’humour : « Elle semble plus soucieuse de ma garde-robe que des importantes réformes que nous venons de lancer ».

« Le principe de ma mère »

Elle profite de l’évocation de cet événement pour revenir sur la polémique qui avait mis le feu aux poudres la concernant en décembre 2007. À l’époque, Paris Match fait sa couverture sur elle, habillée en robe rose Dior.Une allure un peu trop chic que nombreux de ses détracteurs avaient dénoncé.

Rachida Dati livre sa version des faits avec une référence appuyée à sa mère : « Pour dire la vérité, c’était une robe qui m’avait plu, que j’avais achetée avec mon argent ». Elle se justifie en faisant une référence appuyée à sa mère : « Ma mère cousait des habits pour ses douze enfants avec deux bouts de tissus. Elle a toujours eu le souci des apparences. Ceux qui ont pensé que je faisais un défilé de mode n’ont pas compris que j’appliquais le principe de ma mère : celui de m’adapter à la fonction qui m’avait été confiée et pour laquelle j’avais le plus grand des respects ». La maire du VIIe arrondissement de Paris finit par s’interroger : « croyez-vous que cette journaliste se serait permis une telle familiarité avec une autre que moi ? ».

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