Pour sa première interview depuis sa réélection le 24 avril dernier, Emmanuel Macron s’est confié à plusieurs journaux de la presse quotidienne régionale. Alors que la rumeur court qu’il aurait hésité entre Catherine Vautrin et Élisabeth Borne pour le poste de Première ministre, le chef de l’État répond.

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  1. Emmanuel Macron

« Qui vous a dit que j’ai hésité ? » Depuis le 16 mai, et peut-être même avant, la rumeur court que le président de la République réélu le 24 avril dernier, Emmanuel Macron, a hésité, et plutôt longuement, entre Catherine Vautrin et Élisabeth Borne pour le poste de Première ministre. C’est finalement la seconde qui a été nommée le 16 mai. Pour sa première interview depuis l’élection présidentielle, le chef de l’État a choisi de répondre à la presse quotidienne régionale. La question sur cette hésitation lui a donc été posée, rapporte Le Parisien. Et Emmanuel Macron a donc répondu : « Qui vous a dit que j’ai hésité ? » Lorsque les journalistes lui ont répondu que l’hypothèse de cette hésitation viendrait de ses proches, le chef de l’État a alors rétorqué : « Comme disait le général de Gaulle, il faut que je lise la presse pour savoir ce que je pense ? ». Avant de poursuivre plus sérieusement : « Madame Vautrin est une élue de qualité, qui sera amenée à avoir des responsabilités dans ce quinquennat — je le souhaite — mais les profils ne sont effectivement pas comparables ni substituables. »

Emmanuel Macron justifie ses choix

Plus globalement, le Président explique : « Les choix que j’ai faits, à la fois de la Première ministre et pour le gouvernement, traduisent à la fois la continuité, la solidité et le renouvellement. » Il est aussi revenu sur son choix de nommer Pap Ndiaye au poste de ministre de l’Éducation nationale, une nomination qui n’a pas fait l’unanimité, mais qui est logique pour Emmanuel Macron : « Il incarne l’égalité des chances et le parcours républicain. » Il précise aussi : « Pap Ndiaye n’est pas de celles et ceux qui remettent en cause l’universalisme républicain comme j’ai pu l’entendre. »

Emmanuel Macron, un président qui consulte

Le chef de l’État a aussi profité de cet entretien pour annoncer la création d’un « Conseil national de la refondation ». Souvent critiqué parce qu’il déciderait de tout tout seul, Emmanuel Macron semble décidé à prouver à tous le contraire : ce conseil sera constitué de toutes les forces vives et de citoyens tirés au sort. Et selon l’Élysée, il aura vocation de chercher des solutions en commun sur l’école, les retraites ou encore la santé, explique Le Parisien.

Article écrit en collaboration avec 6Médias

Crédits photos : Gabrielle Cezard/Pool/Bestimage

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