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Dans le livre Une histoire érotique de l’Élysée de Jean Garrigues, l’auteur rapporte que l’ancien président de la République, François Mitterrand, aurait eu un fils caché, né en 1988, de sa relation avec une femme d’origine suédoise.

Mazarine Pingeot ne serait pas la seule. François Mitterrand, l’ancien président de la République française entre 1981 et 1995, aurait eu un autre enfant caché. Dans la plus grande discrétion. Jean Garrigues, auteur du livre intitulé Une histoire érotique de l’Élysée paru aux éditions Payot, un ouvrage qui évoque les garçonnières présidentielles, revient sur l’histoire entre François Mitterrand et une jeune femme d’origine suédoise. Leur rencontre a lieu lors des assises de l’Internationale socialiste, à Brommersvik, près de Stockholm, en 1979. L’homme politique y fait la connaissance de Christina Forsne, une jeune journaliste de trente ans sa cadette. Il a alors 62 ans et elle 31, comme le relate Libération. Leur relation aurait duré de longues années, allant même jusqu’au moment où François Mitterrand était devenu président de la République. La présidence coïncidence avec le moment où leur relation se fragilise.

Un épisode viendra définitivement rompre le lien. Un soir, en pleine nuit, Christina Forsne, totalement ivre, clame, devant un commissariat de police, son statut de maîtresse du président. Une erreur monumentale pour François Mitterrand pour qui la discrétion est la règle absolue, même si sa femme Danielle connaît ses frasques. L’incident fait la Une de l’hebdomadaire Minute, avec une photo légendée « C’est l’amie suédoise de Mitterrand« . La rupture est consommée. Sauf que tout ne s’arrête pas là. Un fils serait né de leurs amours. Prénommé Hravn Forsn, le jeune homme voit le jour le 12 novembre 1988, à Boulogne-Billancourt. Son existence avait déjà été révélée en 2014, notamment par nos confrères de Gala.

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A cette époque-là, le fils caché de l’ancien président avait revendiqué cette filiation car lui-même se lançait dans une carrière politique en se présentant aux élections législatives suédoises, en tant que candidat pour le parti des Modérés, le centre droit. Il s’exprimait sur ce désir d’information, que sa mère avait toujours, plus ou moins, tue : « J’en parle seulement avec les médias locaux, parce que c’est important pour eux et pour mes concitoyens, pour les électeurs de connaître leur candidat, mais pas pour les médias internationaux ». Il affirmait son amour pour la Suède : « Je suis un politicien suédois. Et c’est la politique suédoise qui m’intéresse. » Cependant, cela ne l’empêche pas d’être francophile. Il a notamment fait des études à Paris, à la Sorbonne, en 2007. Il admet également suivre l’actualité française en écoutant des podcasts d’émissions de radio française, comme RTL ou Europe 1.

Jean Garrigues évoque, dans son ouvrage, que le jeune homme, lors de son enfance, avait eu l’occasion de rencontrer son père à de maintes reprises lorsque, lui et sa mère, vivaient encore en France. Quand François Mitterrand meurt en 1996, Hravn Forsn a tout juste sept ans. Par la suite, sa mère l’emmène vivre en Suède, dans la région de Kullavic, emportant avec eux un secret qui sera extrêmement bien gardé durant de nombreuses années.

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