Jean Castex, le nouveau PDG de la RATP, reçoit des messages incendiaires de ses amis « pris dans l’enfer des retards du métro ». Dans les colonnes du Figaro, ce mercredi 1er mars, le prédécesseur d’Elisabeth Borne assure se « faire engueuler par les usagers ».

Depuis plusieurs mois, les usagers des transports parisiens sont confrontés à des retards importants sur les lignes. En conséquence, Jean Castex, le nouveau PDG de la RATP, a reconnu dans Le Figaro, ce mercredi 1er mars, se faire « engueuler par les usagers ». L’un de ses amis, « pris dans l’enfer des retards du métro », lui a écrit : « Sept minutes d’attente, qu’est-ce que tu fous ? » Des remontrances que l’ancien Premier ministre comprend. Il a indiqué : « J’ai vu cette dégradation quand j’ai réutilisé les transports. […] Un quart du service des bus n’était pas rendu. »

Confronté à de nouveaux défis, le « Monsieur Déconfinement » accepte ces challenges avec hardiesse. « On ne peut pas dire que c’est une sinécure. Mais un serviteur de l’Etat, c’est fait pour servir« , a-t-il certifié. En poste depuis trois mois, l’énarque se félicite notamment d’avoir scellé des accords avec les syndicats de la RATP. Cette avancée est saluée par Clément Beaune, le ministre des Transports. Ce dernier l’a congratulé : « C’est un pape du social. »

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« Je suis toujours un peu maire »

Alors, certains prêtent à ce « pape du social » des ambitions présidentielles. Toutefois, l’ancien Premier ministre a coupé court : « Je suis complètement concentré à la réussite de ma tâche. Je n’ai pas le temps de savoir ce que je vais faire dans deux, quatre ou cinq ans. » Ainsi, pleinement dévoué à sa « tâche » actuelle, Jean Castex n’hésite pas à mettre la main à la pâte. « Quand je trouve une lampe grillée, je m’empresse d’envoyer un mail pour le signaler », a assuré l’ancien édile de Prades (Pyrénées-Orientales). Et de conclure : « D’une certaine façon, je suis toujours un peu maire…« 

Article écrit en collaboration avec 6Medias

Crédits photos : Giancarlo Gorassini/Bestimage

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En 1995, le polémiste est éditorialiste pour Info Matin et sort le portrait Balladur, immobile à grands pas.

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Ci-contre, Christiane Taubira députée et surnommée « la petite hache » est reçue pour la première fois par Jean Pierre Elkabbach. La femme politique évoque sa vie de famille, ses projets de carrière politique dans le futur.

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Ci-contre, Jean-Luc Mélanchon est alors jeune sénateur de l’Essonne et veut incarner la nouvelle génération du Parti Socialiste. L’homme politique fait alors sa première apparition médiatique.

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