A l’occasion des six ans du « Gayetgate », Gala.fr revient sur la vie sentimentale de l’ancien président François Hollande. Mais avant ce mois de janvier 2014 et ce scandale élyséen qui laissa beaucoup de traces quant à l’image du leader socialiste, il y eut sa longue histoire avec Ségolène Royal, qui n’a pas non plus été un long fleuve tranquille.
Il y a six ans, la France était secouée par un événement inattendu : le « Gayetgate ». En janvier 2014, tandis qu’il partageait la vie de la journaliste Valérie Trierweiler, des clichés de François Hollande – alors président de la République – en bas du domicile de l’actrice Julie Gayet étaient sorties partout dans la presse, mettant en lumière la relation du chef de l’Etat avec l’actrice et productrice, pour ce qui s’apparente désormais dans l’inconscient collectif au fameux épisode dit « des croissants et du scooter ».
Mais avant ce coup d’éclat romantique de François Hollande, il y eut d’autres anecdotes croustillantes à son propos. Avant Julie Gayet, avant Valérie Trierweiller, il y eut Ségolène Royal, avec qui il vécut pendant plus de vingt ans un amour qui donna naissance à quatre enfants. Si, aujourd’hui, les rapports entre les deux ex-têtes pensantes du parti socialiste semblent être tout à fait cordiaux – même s’ils risquent de devenir concurrents à la course à la présidentielle 2020 -, il n’en a pas toujours été autant pour le couple Hollande/Royal, et notamment lors de l’élection de 2007, qui avait vu la candidate de gauche arriver au second tour face à Nicolas Sarkozy, avec le dénouement que l’on connaît.
Si le couple s’est séparé officiellement le 17 juin 2007, au soir du second tour des élections législatives, cela faisait déjà de nombreux mois, voire quelques années, que le couple battait de l’aile et était sur la fin de son histoire ; François Hollande ayant d’ailleurs commencé avant cette date sa relation avec Valérie Trierweiler (en 2005 précisément). Mais, toujours « officiellement » ensemble pendant la campagne présidentielle, Ségolène Royal avait joué un joli tour à celui qui partageait encore sa vie.
« C’est Ségolène Royal qui ne rentrait plus le soir »
Dans l’ouvrage Entre deux feux, écrit par Anna Cabana et Anne Rosencher, et publié en 2012 aux éditions Grasset, les auteures reviennent sur cette période extraordinaire du printemps 2007, en pleine campagne pour succéder à Jacques Chirac. Le combat oppose Royal à Sarkozy, et si le couple Royal/Hollande affiche une certaine cohésion, ils ne partagent plus d’intimité – François Hollande ayant débuté une romance avec Valérie Trierweiler deux ans plus tôt. Dans le livre, on peut lire : « Contrairement à une légende entretenue à dessein, François Hollande n’est pas parti de chez lui le premier. C’est Ségolène Royal qui ne rentrait plus le soir, c’est elle qui restait coucher à son QG de campagne, c’est elle, enfin, qui, le soir du deuxième tour des élections législatives de 2007, le 17 juin, peu après 22 heures, a sommé François Hollande de « quitter le domicile conjugal » dans un communiqué de presse ». Fin de l’histoire ?
Crédits photos : Bestimage
Source: Lire L’Article Complet