Dans le nouveau livre «Battle of Brothers», le biographe britannique Robert Lacey revient sur la fois où le prince William a rompu au téléphone avec Kate Middleton. C’était en avril 2007.

Les prémices de l’histoire d’amour du prince William et de Kate Middleton sont évoqués dans un nouveau livre rédigé par l’écrivain britannique Robert Lacey, «Battle of Brothers», qui paraîtra le 15 octobre 2020. Historien et biographe réputé, connu entre autres pour avoir rédigé des oeuvres sur la reine Elizabeth II et pour être consultant sur la série «The Crown», Robert Lacey a décidé de se focaliser cette fois sur les tensions qui ont secoué les Windsor ces derniers mois jusqu’au «Megxit», en particulier sur la relation mouvementée du prince William et du prince Harry.

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Dans l’un des passages qu’il a extrait pour le «Daily Mail», le biographe se penche ainsi donc et aussi sur l’histoire d’amour des Cambridge. De leur rencontre sur les bancs de l’Université de St Andrews, en Écosse, à l’automne 2001, jusqu’à leur premier baiser échangé au début de l’année 2002, passant par la révélation publique de leur romance en 2004, sont également évoqués les moments où le prince William a ressenti une «pression» grandissante sur le fait de demander ou non la main de Kate Middleton. «Écoutez, je n’ai que 22 ans pour l’amour de Dieu ! Je ne veux pas me marier avant d’avoir 28 ans ou peut-être 30 ans», répondait le futur roi à quiconque l’interrogeait à ce sujet.

« Faire pression sur William n’était pas le moyen de le faire changer d’avis »

Après une courte séparation en 2004, William et Kate s’étaient retrouvés, et leur relation «en était renforcée». «En 2006, le couple se fréquentait sérieusement depuis environ cinq ans. Pourtant, lorsque William a invité Kate à le rejoindre cette année-là à Sandringham pour le traditionnel déjeuner de Noël de la famille royale, elle a refusé. C’était la première fois que la reine envoyait une telle invitation à une « petite amie », mais Kate avait sa propre vision de cette rupture avec la tradition : elle n’irait à Sandringham le jour de Noël que lorsqu’elle serait fiancée et qu’elle avait une bague qui le prouverait. Faire pression sur William, cependant, n’était pas le moyen de le faire changer d’avis. En effet, il avait commencé à se demander s’il n’avait pas trouvé la bonne fille au mauvais moment», écrit Robert Lacey.

Selon lui, le jeune prince voyait bien qu’il lui restait encore du chemin à «profiter» avant de «se marier». Entre-temps, la presse tabloïd s’en donnait à coeur joie : un jour, elle s’extasiait de la solidité de la relation de William et de Kate, affirmant que cette dernière était la «prochaine princesse du peuple», le jour suivant, voyant que William ne se décidait toujours pas à poser un genou à terre, elle attribuait à Kate Middleton le surnom blessant de «Waity Katy» («Kate qui attend»).

Tiraillé entre son amour pour Kate et sa volonté de profiter au mieux de ses années de jeunesse insouciante, le prince William s’est «tourné vers son père et sa grande-mère pour obtenir conseil. La reine appréciait beaucoup Kate, mais elle lui a dit qu’il ne devait pas se précipiter vers des fiançailles – et son père lui a dit la même chose», écrit le biographe. «Dans tous les cas, William profitait de sa vie de jeune militaire qui écumait les soirées alcoolisées. Ce n’est pas pour rien que son nouveau régiment était connu sous le nom de « Booze and Royals » («booze» signifiant «picole»)», révèle Robert Lacey.

« Lorsqu’elle est ressortie de la pièce, elle était célibataire »

En 2007, William «était aperçu à Londres en train de danser follement dans plusieurs boîtes de nuit» avec plusieurs jeunes femmes, dont certaines s’épanchaient ensuite dans la presse. «Il a de très grandes mains, très viriles», disait l’une d’elle, une Brésilienne de 18 ans répondant au nom d’Anna Ferreira. «Et il savait clairement quoi faire avec… J’étais moi-même un peu ivre», avait-elle ajouté, alors qu’une photo de leur rencontre montrant William, une main posée sur son sein, faisait le tour des tabloïds. La bombe était alors lâchée : il ne faisait aucun doute que le prince se comportait comme un célibataire endurci. Un coup dur pour la petite amie officielle. «Le 11 avril de cette année, Kate est sortie d’un rendez-vous de travail à Jigsaw, la boutique de mode dans laquelle elle avait récemment commencé à travailler, pour prendre un appel de William dans une salle de conférence qui était à l’abri des oreilles indiscrètes. Elle a fermé la porte pendant plus d’une heure. Lorsqu’elle en est ressortie, elle était célibataire», écrit Lacey.

Cette rupture fut plus longue qu’en 2004. William était cette fois déterminé à profiter de cette période pour faire le point, savoir ce qu’il voulait vraiment. De son côté, Kate n’avait «pas l’intention de se montrer vaincue». La future duchesse multipliait les sorties publiques, que cela soit dans les soirées les plus prestigieuses de Londres, ou lors d’événements caritatifs. Ce fut le cas en août 2007 lorsqu’elle s’est montrée lors d’un course en bateau sur la Tamise. Sa «mission» était bien claire : «transmettre un message fort au monde, mais aussi à une personne en particulier», William.

Des tentatives qui ont porté leurs fruits. «William avait découvert qu’il n’était pas si facile d’avoir des rencards lorsque les nombreuses jeunes femmes de son cercle l’ont platement recalé. Elles savaient à qui son coeur appartenait, même s’il était lui-même incapable de le savoir. Soudainement, les filles originaires du Brésil ne semblaient plus si glamour, et la famille du prince lui manquait – ce qui signifiait à ce stade la famille Middleton», continue Robert Lacey. «Il n’était donc pas étonnant que les appels téléphoniques entre William et Kate reprirent. Puis, à peine dix semaines et demi après l’appel de la salle de conférence à la boutique Jigsaw, le couple a été vu en train de s’embrasser et de danser étroitement lors d’une fête (…). Un ami du prince était heureux de révéler que « William n’a pas cessé de regretter Kate depuis leur séparation. Il n’arrête pas de dire qu’elle est une fille incroyable et qu’elle est la meilleure chose qui lui soit arrivé. » Kate aurait peut-être à supporter la dérision des médias d’avoir été « Waity Katie », mais le prince William avait finalement pris sa décision. Âgé de 28 ans, il a mis un genou à terre lors d’un safari en 2010 au Kenya pour offrir à Kate la célèbre bague de fiançailles diamant et saphir de sa mère – après avoir obtenu au préalable l’accord d’Harry sur le don du bijou», conclut Robert Lacey.

Les fiançailles du couple avaient été annoncées au public en novembre 2010. Le mariage princier avait été célébré l’année suivante, en avril 2011, à l’abbaye de Westminster.

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