Alors que les Britanniques étaient invités à rester chez eux, suite à la flambée de cas de Covid-19, l’alcool coulait à flot dans la résidence principale de Boris Johnson, qui s’adonnait à des soirées clandestines. Un comportement qui fait couler beaucoup d’encre Outre-Manche.

Boris Johnson est pris dans une nouvelle tourmente. Presque chaque jour depuis le début de l’affaire « partygate », de nouvelles révélations placent le Premier ministre britannique au cœur de la polémique. Les dernières en date découlent d’un rapport interne sur les soirées organisées par ce dernier en plein confinement, publié lundi 31 janvier. Et si le scandale menaçait déjà d’emporter Boris Johnson, cette nouvelle mise en lumière risque de lui être fatale.

Selon le rapport de la haute fonctionnaire Sue Gray, derrière les nombreuses soirées mondaines qui avaient été évoquées auparavant, bien d’autres se cachaient. Et c’est celle qui s’est déroulée le 14 janvier 2021, qui a attiré tous les regards. Une semaine auparavant, les Britanniques ont reçu l’ordre de rester chez eux avec l’interdiction de se rassembler avec des personnes extérieures à son foyer. Pourtant, au 10 Downing Street, ce soir-là, l’ambiance est tout autre. Une fête y aurait été organisée à l’occasion du départ d’un membre de son personnel avec « Prosecco à volonté », rapporte The Daily Mail. Ce serait la « sixième réunion illégale sur laquelle la police enquête et à laquelle le Premier ministre est lié ».

"Prosecco à volonté !"

"Partygate": Boris Johnson accusé d'avoir participé à une nouvelle soirée en plein confinement pic.twitter.com/FEqUgZZJLr

Theresa May s’insurge devant le comportement de Boris Johnson

Suite à ces révélations, Scotland Yard a ouvert une enquête. Et si d’autres réunions de ce genre, tenues pendant le confinement, sans Boris Johnson ont été constatées, cette fois-là, il était bien présent. En effet, le Premier ministre aurait « prononcé un discours dans lequel il aurait remercié le fonctionnaire pour son travail et serait resté à la fête pendant environ cinq minutes« , selon les sources. Un fait suffisant pour s’attirer les foudres de la population et de ses opposants qui appellent à sa démission. « Soit il n’a pas lu les règles, soit il ne les a pas comprises ni les autres autour de lui, soit ils pensaient qu’elles ne s’appliquaient pas à lui« , s’est insurgée Theresa May, comme le rapporte BFMTV.

Crédits photos : Zuma Press/Bestimage

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