Cela fait 21 ans, ce jeudi 2 février 2023, que la princesse Margaret nous a quittés. Rebelle, la cadette d’Elizabeth II a défrayé la chronique plus d’une fois au fil des 71 ans de sa vie. Dans Elizabeth & Margaret : The Intimate World Of The Windsor Sisters, paru en 2021, le journaliste Andrew Morton était revenu sur son mariage chaotique avec le photographe Antony Armstrong-Jones.
Elle a disparu un mois et demi avant sa mère, Elizabeth Bowes-Lyon, début 2002. Ce jeudi 2 février marque les 21 ans de la disparition de la princesse Margaret. Mais anticonformiste, rebelle et audacieuse, son spectre continue de hanter la famille royale britannique. Car, à l’instar du prince Harry, la sœur cadette d’Elizabeth II a multiplié les scandales et les excès au cours de ses 71 ans d’existence. Frustrée par son statut de “suppléante”, Margaret aura souvent mis la monarchie anglaise dans l’embarras. Que ce soit avec ses séjours jugés décadents sur l’île Moustique, mais aussi à travers les affres de son mariage sulfureux avec le photographe charismatique Antony Armstrong-Jones.
Une union qui aura duré 18 ans et qu’Andrew Morton, journaliste devenu célèbre avec la biographie Diana : sa vraie histoire en 1992, a tenté de raconter dans son dernier livre, Elizabeth & Margaret : dans l’intimité des sœurs Windsor (2021, éd. l’Archipel). Au sortir de sa grande histoire d’amour avec le pilote de chasse Peter Townsend et d’autres aventures venues éponger son chagrin, la princesse Margaret a épousé Antony Armstrong-Jones le 6 mai 1960. Si leur mariage semblait glamour en apparence, l’union s’est rapidement révélée orageuse. Aussi impétueux, imprévisibles et cruels, l’un que l’autre, mari et femme s’en sont fait voir de toutes les couleurs.
>> PHOTOS – Kate Middleton, Meghan Markle, Zara Tindall : qui est qui dans la famille royale britannique ?
“Tu es grosse et je te déteste”
Leur relation, principalement basée sur un attachement physique, s’avère terriblement dysfonctionnelle. « Ce qu’ils avaient avant tout en commun pouvait se résumer en trois mots : sexe, sexe, sexe« , raconte l’un des amis du photographe. Et malgré leurs deux enfants, David et Sarah, le couple peine à trouver son équilibre. En cause : des personnalités « trop semblables, trop égoïstes », analysent certains de leurs amis dans l’ouvrage d’Andrew Morton. Antony Armstrong-Jones, devenu comte de Snowdon après son mariage avec Margaret, ne manque pas de laisser des missives cinglantes à son épouse. « Tu es grosse et je te déteste », « Vingt-quatre raisons pour lesquelles je te hais », sont autant de mots cruels écrits par l’artiste. Le couple ne cesse de se disputer et en vient même aux mains. Meurtrie et désespérée, Margaret comble sa détresse et ses besoins dans les bras de nombreux hommes.
Son mari étant souvent absent, la sœur cadette d’Elizabeth II entretient des liaisons avec Anthony Barton, l’un des amis de son mari, puis Robin Douglas-Home, un pianiste d’une boîte de nuit et coureur de jupon connu de tous. De moins en moins discrète sur ses relations extraconjugales, la princesse Margaret se fait même surprendre par l’un des serviteurs de la Couronne en train d’avoir des rapports sexuels avec Douglas-Home sur le canapé. Agacée par la présence de l’employé, elle aurait attendu qu’il s’en aille avant de reprendre ses affaires comme si de rien n’était, raconte Andrew Morton.
“Sans le sexe, leur mariage se serait effondré plus tôt”
Malgré ses multiples histoires, la princesse Margaret continue d’avoir une intimité charnelle avec son mari. Le couple se déchire souvent, avant de se réconcilier au lit. « Ce fut la dernière chose qui mourut dans leur relation. Sans le sexe, leur mariage se serait effondré plus tôt« , témoigne l’un de leurs amis. Ce qui les unissait finira d’ailleurs par les séparer. L’appétence sexuelle de Margaret pour les jeunes hommes a raison de son union avec Antony Armstrong-Jones. C’est pourtant sa liaison avec Roddy Llewellyn qui aura raison du couple. Car la sulfureuse relation fait la une des journaux à scandale.
En 1976, le couple illicite est surpris ensemble sur l’île Moustique. La presse s’en donne à cœur joie et fait alors référence au jeune paysagiste comme le « toyboy » (homme-jouet en anglais) de la princesse Margaret. Cette énième liaison, à laquelle Margaret ne veut renoncer, précipite la fin de son mariage Armstrong-Jones. Le couple se sépare et divorce en 1978 (cette séparation est le premier divorce au sein de la famille royale britannique en 400 ans). Un événement qui scelle le destin de Margaret, dont les excès se déplaceront… vers une consommation effrénée de cigarettes et d’alcool.
Crédits photos : Agence / Bestimage
A propos de
-
Abonnez-vous à vos stars préférées et recevez leurs actus en avant première !
Margaret d’Angleterre
Suivre
Suivi
Elizabeth d’Angleterre
Suivre
Suivi
À découvrir en images
Kate Middleton, Meghan Markle, Zara Tindall : qui est qui dans la famille royale britannique ?
Archives –
Autour de
Source: Lire L’Article Complet