Deux ans après le décès de Philip d’Édimbourg, la discrète sœur du roi Charles III pousse un cri du cœur…

Le sacre tant attendu du roi Charles III s’est déroulé en Angleterre le week-end dernier, pour trois jours de liesse célébrés par les sujets de Sa Majesté…

Un événement, commencé avec la cérémonie du 6 mai, auquel la plupart des membres de la famille royale ont été conviés, telle la princesse Anne, passionnée d’équitation et cavalière émérite, qui a suivi le cortège à cheval ! Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette mission a parfaitement convenu à la sœur du monarque, comme elle vient de le confier avec humour à la télévision canadienne, sur la chaîne CBC News : « On m’a demandé si j’aimerais jouer ce rôle pour le couronnement, alors j’ai dit oui, a-t-elle expliqué. Et surtout, cela a résolu mon problème de robe ! »

Si, au sujet de la cérémonie d’intronisation de son bien-aimé frère, les propos de la maman de Peter, 46 ans, et Zara, 42 ans, ce 15 mai, s’avèrent légers et teintés d’un fort sens de l’autodérision, le ton se fait plus sombre lorsqu’elle évoque le décès du duc d’Édimbourg, le 9 avril 2021, à l’âge de 99 ans.

Isolement

©Agence / Bestimage

La fille de la reine Elizabeth II a toujours su rester discrète, préférant vivre dans l’ombre une existence paisible au sein de la nature luxuriante qui entoure sa résidence de Gatcombe Park, dans le Gloucestershire. Mais aujourd’hui, la princesse royale pousse un déchirant cri du cœur : « Le Covid m’a volé mon père », a-t-elle déploré avec une grande émotion au micro de nos confrères canadiens.

Selon la femme du commandant Timothy Laurence, épousé en secondes noces le 12 décembre 1992, la pandémie n’a pas permis au pauvre Philip de recevoir des visites alors qu’il était à l’agonie, et le malheureux s’est éteint dans le plus grand isolement. « Beaucoup de gens seraient allés le voir pour lui parler et avoir avec lui des conversations qui l’auraient intéressé », a expliqué la septuagénaire. Un constat terrible, bouleversant, qui n’a pas empêché Anne d’Angleterre de s’émouvoir aussi pour tous ceux qui ont traversé la même épreuve à l’époque où l’épidémie sévissait activement : « Je suis sûre qu’il y a beaucoup de familles qui pourraient vous dire la même chose, que pour les anciennes générations, perdre le contact et la capacité de communiquer avec leurs proches a été douloureux. »

Dernier adieu

Au cours de cette période de grand chaos pour la planète, ponctuée par d’immenses chagrins pour nombre d’entre nous, la princesse Anne n’aura pas été la seule à être marquée à tout jamais. Souvenez-vous, le 17 avril 2021, il y a tout juste deux ans, avaient lieu en la chapelle Saint-Georges du château de Windsor les obsèques de Lord Mountbatten. Des funérailles déchirantes à plus d’un titre, dont les images avaient ému le monde entier. Car si la perte de cet homme qui avait été son époux durant soixante-treize ans avait dévasté Elizabeth II, c’est hélas complètement isolée que celle-ci avait dû adresser un dernier adieu à l’homme de sa vie. On se souvient en effet de ce cliché bouleversant de la monarque, assise seule, recueillie, tête baissée et visage masqué, face au cercueil de l’élu de son cœur.

Une fois encore, les restrictions sanitaires liées à la pandémie de Covid-19, exigeant une distanciation sociale permettant d’endiguer la propagation du virus, étaient toujours en vigueur. Un moment extrêmement difficile pour la famille royale et sur lequel la princesse Anne est revenue dans son interview à Canada’s CBC News. Répondant à la journaliste de la chaîne, Adrienne Arsenault, qui lui demandait si on lui avait en quelque sorte aussi « volé » les obsèques de son père, la fille unique d’Elizabeth et Philip a rétorqué : « Oui, vous avez tout à fait raison », ajoutant : « À bien des égards, je suis heureuse que nous n’ayons pas vu cela, à ce moment-là. Mais quand on voit la photo, c’est bien pire. »

Des jours bien sombres gravés dans la mémoire de la princesse Anne…

Clara MARGAUX

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