Nicolad Dupont-Aignan se présente pour la troisième fois à l’élection présidentielle en 2022. Femme Actuelle vous propose de revenir sur le parcours du président de Debout la France.

  • Nicolas Dupont Aignan

Plusieurs candidats représenteront leur propre parti à l’élection présidentielle de 2022. Nicolas Dupont-Aignan ne dérogera pas à la règle en représentant Debout la France (DLF). Pour la troisième fois consécutive, le député affrontera les scrutins, dans l’espoir de diriger un jour le pays. Né dans le 15e arrondissement de Paris, Nicolas Dupont-Aignan est diplômé en 1982 de Sciences Po Paris, puis deux ans plus tard il obtient une licence en droit. De 1987 à 1989, il est étudiant à l’École nationale d’administration (ENA). Il entre directement dans le monde du travail en accédant à un poste politique, puisqu’il devient administrateur civil, adjoint au chef de bureau des élections auprès du ministère de l’Intérieur, puis chef de cabinet du préfet de la région Île-de-France. À partir de juin 1995, l’énarque devient maire d’Yerres, poste qu’il occupera jusqu’en 2017. Il est également député et président de son propre parti depuis 2008. Côté idéologie, Nicolas Dupont-Aignan a tour à tour été membre du RPR, puis de l’UMP dès sa création, parti qu’il quitte suite à des heurts avec Nicolas Sarkozy. Gaulliste assumé, il fonde Debout la République (devenu DLF), pour créer une véritable scission idéologique entre l’UMP et le PS qui pour lui représentent les mêmes valeurs. Après ses échecs aux dernières élections présidentielles, le candidat revient dans la course et tente le tout pour le tout.

Nicolas Dupont-Aignan peut-il devenir président de la République ?

2012 et 2017 ont été des années politiquement difficiles pour Nicolas Dupont-Aignan. Lors des dernières élections, il a récolté 1,79 % et 4,70 % des voix d’électeurs, des scores insuffisants pour lui permettre d’accéder au second tour. Il décide alors de rompre le front républicain et s’allie à Marine Le Pen dans l’optique de devenir Premier ministre si elle l’emporte. La candidate échoue au second tour. Loin d’être déstabilisé par ces ratés, celui qui se revendique souverainiste annonce sa troisième candidature à l’élection présidentielle le 26 septembre 2020. Une campagne qui depuis cumule les inconvénients avec, entre autres le départ de son directeur de communication et de son attachée presse, ainsi que les différentes polémiques entraînées par son opposition au pass sanitaire. Un démarrage compliqué qui n’a pas empêché au candidat de récolter à ce jour, selon ses dires, 450 parrainages sur les 500 exigés. Son programme s’articule en grande partie sur la réforme de la politique française et étrangère, ainsi que sur l’économie et le travail. Les grands axes reposent sur le fait de « moraliser et refonder la politique« , avec le retour au septennat ou encore la rémunération des élus en fonction de leur présence effective. Ses mesures proposent aussi de : sortir de l’OTAN, développer l’agriculture africaine et électrifier le continent, ou encore gagner la guerre contre les mouvements terroristes islamiques. Il milite aussi pour l’abrogation du travail détaché et l’amélioration du principe d’égalité Femmes/Hommes au travail. Pour l’heure, il peut espérer récolter entre 1 et 3 % des voix d’électeurs, selon les derniers sondages d’intentions de vote.

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