Dans une interview à Vanity Fair vendredi 25 mars 2022, Anne Sinclair a révélé pour qui elle voterait au deuxième tour de l’élection présidentielle, le 24 avril 2022.

  • Anne Sinclair
  • Emmanuel Macron

Pour avoir analysé la scène politique tout au long de sa carrière, Anne Sinclair a gardé un sens aiguisé de l’observation. Et elle a un avis sur ce qui se joue lors de cette campagne présidentielle 2022. Elle qui ne s’était pas montrée particulièrement tendre avec Nicolas Sarkozy, a donné une interview fleuve à Vanity Fair, publiée vendredi 25 mars 2022. La campagne présidentielle la laisse perplexe. « Je la trouve violente, sommaire, laide, a-t-elle considéré auprès du média. Et dure sur le plan des idées. » Le principal problème selon elle ? « Les Français sont intéressés par le pouvoir d’achat et on ne leur parle que de sécurité. » Longtemps à gauche, l’ancienne compagne de Dominique Strauss-Kahn regrette la gauche sociale. Alors si elle ira voter à cette élection, ce ne sera pas pour donner sa voix à la candidate du Parti Socialiste, Anne Hidalgo.

« Je voterais pour lui au second tour »

Quand le journaliste lui a demandé si elle se sentait « proche d’Emmanuel Macron », l’écrivaine a répondu : « Si vous me demandez si je voterais pour lui au second tour, ma réponse est oui ». Et d’ajouter : « Comme en 2017 ». Mais cela n’a pas eu l’air de la réjouir pour autant. D’après le journaliste qui partageait le déjeuner avec elle, « l’évocation de l’élection lui a coupé l’appétit… » Oui, parce que même si sa voix ira pour le candidat qui fera son unique meeting à La Défense-Arena, ce n’est pas pour autant qu’Anne Sinclair valide toutes ses décisions.

Un engagement par défaut ?

Lundi 25 mai 2020, elle en avait par exemple déploré certaines, sur le plateau de C à vous. « Il n’y a pas eu de rupture, il y a des manques et des tensions sur les masques« , avait-elle déclaré en imitant le président de la République, en pleine crise de la Covid-19. Selon elle, il n’avait tout bonnement pas dit les bons mots, et aurait pu reconnaître qu’il y a eu une pénurie. « Je ne sais pas, mais j’ai seulement écouté les propos des soignants qui ont assuré qu’ils n’avaient plus de masques. Et puis j’ai fait comme tout le monde, j’ai été voir dans les pharmacies et il n’y avait ni masque, ni gel. Donc il ne faut pas dire n’importe quoi. »

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