Les personnalités politiques au pouvoir préparent le déconfinement. Valérie Pecresse a une idée bien tranchée sur une nouvelle obligation à mettre en place d’ici le 11 mai : le port du masque dans les transports en commun.
Sur le port du masque, difficile de trouver plus de messages contradictoires. Depuis des semaines, la communication gouvernementale tâtonne. Dernièrement, l’intervention de Sibeth Ndiaye pour montrer l’inutilité du masque avait fait le buzz, le jour même où Emmanuel Macron, en visite à Mulhouse, en arborait un sur le visage. Ensuite, c’est Olivier Véran qui insistait sur la nécessité que la population, dans sa majorité, en porte un, avant que Christophe Castaner maintienne de son côté que l’utilité du masque « était encore à démontrer ». Lors de son allocution présidentielle, Emmanuelle Macron a bien évoqué le masque pour les soignants, précisant qu’il pourrait devenir obligatoire dans d’autres cas à partir du 11 mai, première étape du déconfinement. Christian Estrosi, le maire de Nice, n’a pas attendu les décisions du chef de l’Etat pour tenter d’équiper les habitants de sa ville ce cet objet tant convoité. Cette décision a peut-être inspiré Valérie Pécresse.
Verbaliser pour faire respecter
La présidente de la région Ile-de-France prépare la sortie du confinement, avec en point d’orgue la date du 11 mai. Pour réussir cette étape sans relancer la propagation du Covid-19, Valérie Pécresse a une idée, qu’elle a exposée au micro de France Bleu : « Je souhaite que le gouvernement rende le port du masque obligatoire dans les transports en commun ». Selon elle, un masque, « c’est ce qui protège notamment dans un milieu clos comme dans les transports ». Mais l’élue voudrait même aller plus loin, et souhaiterait que les agents RATP aient les moyens de verbaliser les personnes qui sortiraient sans masque. « Parce que vous comprenez bien qu’on va demander du civisme, on va demander de l’autodiscipline, mais il ne faut pas que l’acte incivique d’un seul compromette la discipline de tous les autres« , a-t-elle expliqué à la radio. Valérie Pécresse souhaite également encourager les entreprises à continuer de favoriser le télétravail, même après le 11 mai. Reste à voir si ses désirs seront suivis d’effets.
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