Auteur, compositeur et interprète de renom… La carrière professionnelle de Pierre Perret n’est plus à faire. Si sur scène l’homme est enjoué, derrière ce sourire malicieux se cache une réelle souffrance. À l’occasion de sa venue sur le plateau de La boîte à secrets sur France 3, ce jeudi 9 septembre, retour sur le drame de sa vie.
Si Pierre Perret illumine les foules par ses chansons et son sourire, au fond, se cache un homme meurtri. En 1962, le chanteur épouse Simone Mazaltarim, qu’il renomme plus tard Rebecca. Le couple accueille trois enfants, des jumeaux, Anne et Alain en 1962 et Julie, en 1963. Une famille somme toute ordinaire et heureuse, jusqu’au drame qui les frappe à l’été 1995. À seulement 32 ans, la benjamine décède. Il est difficile pour des parents de surmonter une telle épreuve. Fort heureusement le couple est fusionnel et le drame n’entache pas leur amour. Seulement il n’y a rien de pire que de perdre un enfant et vingt-six ans plus tard, la douleur est toujours aussi vive.
Le cœur en miettes, l’interprète de la chanson Le Zizi n’évoque que très rarement ce terrible drame, c’est à peine s’il s’est penché dessus dans son autobiographie Le Café du pont (Ed.Cherche-Midi). Pourtant, en 2013, face à Alessandra Sublet sur le plateau de Fais-moi une place, sur France 5, l’homme se confie pour la première fois : « C’est la pire chose qui puisse arriver dans l’existence de quelqu’un et c’est tellement toujours omniprésent quand il est arrivé une chose comme ça, qu’on n’a pas envie d’en parler. »
Un grand-père solitaire
Après soixante-cinq ans de carrière, le chanteur populaire a une carrière bien remplie, qu’il a réussi à mêler avec son rôle de papa : « Pendant des décennies entières, j’ai fait 150 à 200 concerts par an, mais je m’organisais pour être disponible pendant les vacances scolaires. Je bloquais tout pour eux« , confiait Pierre Perret dans les colonnes de Gala en 2019. S’il a réussi à être un père, l’artiste de 87 ans n’a semble-t-il pas l’opportunité d’être un grand-père, n’ayant plus de contact avec ses petits-enfants qui « ont déjà la trentaine » : « Ils sont disséminés dans la nature, à l’autre bout du monde, je ne les vois pas. Ils ne donnent pas de nouvelles… Je ne sais même pas si j’ai des arrière-petits-enfants. Ça ne vient pas de moi. Mais vous ne pouvez pas les forcer. Ce n’est pas réjouissant. »
Crédits photos : COADIC GUIREC / BESTIMAGE
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