Consommateur régulier de plusieurs drogues dures, Pierre Palmade pratiquait le chemsex avec des escorts rencontrés sur les applications. Voici révèle dans son édition du vendredi 3 mars que le comédien leur aurait notamment fait une étonnante promesse pour les garder à ses côtés.

Pierre Palmade sera transféré, ce dimanche 5 mars, à l’hôpital Marie-Lannelongue au Plessis-Robinson pour une durée de 48h, son état de santé ne permettant toujours pas de respecter le mandat de dépôt ordonnant son placement immédiat en détention provisoire. Transféré dans un premier temps au service d’addictologie de l’hôpital Paul Brousse de Villejuif lors de sa mise en examen pour homicide et blessures involontaires à la suite du violent accident de la route qu’il a causé le 10 février, le quinquagénaire y a fait un AVC le 25 février. En plein sevrage contraint, l’humoriste était en effet un consommateur régulier de plusieurs drogues dures dont de la cocaïne et une drogue de synthèse connue sous l’acronyme 3-MMC.

Des substances que Pierre Palmade consommait notamment lorsqu’il s’adonnait à des séances de chemsex avec des hommes rencontrés via la plateforme Grindr. Si certains d’autres eux étaient attirés par la drogue que le comédien, « très généreux », n’hésitez justement pas à partager avec ses partenaires sexuels, d’autres comptaient sur une promesse en particulier : que la star use de ses relations pour les aider à obtenir des papiers. Nos confrères de Voici expliquent, dans leur édition du vendredi 3 mars, que ces jeunes hommes en situation irrégulière devenaient alors ses « hommes de main ».

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Deux livraisons par semaine

Au plus bas depuis quelques temps, c’est toute une mécanique bien rodée que Pierre Palmade avait mis en place pour pratiquer du chemsex. Nos confrères rapportent que le metteur en scène et auteur disposait notamment d’une « garçonnière à coke », dans le IVe arrondissement de Paris, où il se faisait livrer, chaque mardi et chaque jeudi, « entre 50 et 150 grammes de MMC » par son dealer attitré. Une quantité de drogue qu’il ne consommait bien évidemment pas seul. « Pierre était très généreux, il fournissait tout le monde« , a ainsi confié un proche du comédien à Voici.

Article écrit en collaboration avec 6Medias.

Crédits photos : Tiziano Da Silva – Cyril Moreau / Bestimage

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Dans le magazine ELLE en 2009, François Cluzet a raconté son alcoolisme qu’il a vaincu après une cure de désintoxication : « On fait un métier très mondain. Où que vous alliez, on vous propose un verre. Dans certains festivals, dès dix heures du matin, un plateau avec des flûtes de champagne surgit. Sur un tournage, il y a toujours quelque chose à fêter. Il y a le pot de la déco, le pot du départ, le pot de la fin de journée… » Par la suite, « j’ai fait une cure de désintoxication dans une clinique. » Depuis, cette mauvaise période fait partie du passé.

Ce vendredi 10 février, Pierre Palmade a été victime d’un accident de la route, à proximité de Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne), aux abords de la forêt de Fontainebleau. L’enquête et les analyses toxicologiques ont démontré que le comédien, qui a percuté un autre véhicule et qui a blessé plusieurs personnes, était positif à la cocaïne et aux médicaments de substitution. Des démons contre lesquels il luttait depuis plusieurs années maintenant. En témoignent les nombreuses prises de parole de ses amies et personnalités, qui avaient partagé leurs craintes quant aux addictions du comédien. C’est notamment le cas de Muriel Robin, qui avait mis en garde l’acteur de 54 ans. « Muriel Robin m’engueulait parce que j’annulais parfois les séances d’écriture, après une nuit trop arrosée », avait confié Pierre Palmade au Point, en 2019.
Dans C à vous la même année, l’humoriste s’était confié sur cette addiction tenace et sur ses effets dans sa vie, personnelle et professionnelle. “La dépendance à la cocaïne est très sournoise (…). C’est la drogue la plus sournoise que je connaisse”, avait-il assuré sur France 5. “Je ne savais pas à 20 ans que c’était une maladie, je pensais que c’était un divertissement. J’ai subodoré à 30 ans que c’était un poison, à 40 ans, j’étais sûr que j’étais cocaïnomane et que j’allais dans le mur”, avait-il aussi raconté dans On n’est pas couché en 2019.

Francis Perrin est revenu sur sa guérison de l’alcoolisme dans La Boîte à secrets. “Il y a des moments dans la vie qui sont des drames, qui arrivent, et on croit que l’on peut soigner cela par l’alcool, a confié Francis Perrin pour l’occasion. Et donc j’ai été alcoolique. On croit que c’est un médicament, que ça soigne, alors que c’est un poison.” Grâce à sa femme et ses amis, il a mené son combat vers le sevrage.

Depuis plus de trente ans, Bernard Campan partage sa vie avec Anne. Le couple a traversé des épreuves, dont la dépendance à l’alcool de sa femme. Une addiction que la mère de famille est parvenue à combattre. « Quand Anne est sortie de l’alcoolisme, de son addiction, elle a réussi ça grâce aux Alcooliques anonymes. Et pour moi, ça a été l’occasion de les découvrir. C’est vraiment quelque chose qui m’a beaucoup marqué. Finalement, c’est une forme de spiritualité« , avait-il affirmé. Il a ensuite évoqué cette lutte dans son film La Face cachée, réalisé en 2007.

Thierry Ardisson est tombé dans les addictions durant sa jeunesse, au tout début des années 70. Très vite, il découvre le monde de la nuit, là où alcool et drogue rythment les soirées. “Nous, on s’est jeté dedans la tête la première”, a-t-il avoué. Finalement, il a décidé de se sevrer lui-même de la drogue :Je m’en suis sorti, mais c’est ce que j’ai fait de plus dur dans ma vie honnêtement. L’héro, au début, on en prend pour être bien, puis au bout d’un moment, on en prend pour ne pas être mal…”

Dans les années 1980, Louis Bertignac est au sommet. Il cède à la tentation de la drogue. Sa consommation augmente à vue d’oeil. “La drogue était assez inévitable quand on était dans le rock à cette époque-là. Tous les gens qui gravitaient autour de nous nous proposaient des substances. On avait du mal à refuser, surtout moi”, a-t-il confié dans l’émission En Aparté diffusée sur Canal+. Jusqu’au jour où il apprend qu’il a une hépatite C.

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