Depuis le terrible accident de la route qu’il a causé le 10 février dernier sous l’emprise de stupéfiants, Pierre Palmade est toujours sous contrôle judiciaire dans sa chambre d’hôpital. Dans un entretien avec Society ce 14 avril, Christophe Dechavanne révèle avoir tenté de ramener l’humoriste sur le droit chemin.

Le séjour à l’hôpital de Pierre Palmade devrait prendre fin ce lundi 24 avril, plus de deux mois après le grave accident de la route qu’il a provoqué à Villiers-en-Bière, en Seine-et-Marne. Transporté aux urgences avec les trois autres victimes juste après le drame, l’humoriste de 55 ans a été testé positif à la cocaïne et aux médicaments de substitution. D’après ce qu’ont indiqué plusieurs médias, l’artiste faisait la fête depuis plusieurs jours sous l’emprise de stupéfiants dans sa maison de Cély-en-Bière. Ses addictions aux substances illicites étant bien connues dans le milieu du show-business, plusieurs de ses amis, tels que Michèle Laroque et Muriel Robin, ont essayé de le raisonner. C’est aussi le cas de Christophe Dechavanne, d’après ce qu’il a confié à Society le 14 avril dernier.

« J’ai parlé à Pierre Palmade aussi, un soir, il y a très longtemps, aux Bains », a commencé l’animateur du nouveau talk-show de France 2, Quelle époque ! en faisant référence à la célèbre boîte de nuit parisienne Les Bains Douches, située dans le 3e arrondissement de la capitale. L’ancien présentateur de La roue de la fortune n’a pas précisé l’année durant laquelle cette conversation a eu lieu. « T’es en train de te foutre en l’air. Parce que tu as du talent », a-t-il sermonné, inquiet de voir la star de l’humour se perdre dans les soirées chemsex et la dépendance à la drogue. « Plus tard, il m’a appelé pour me dire qu’il avait tout arrêté que c’était grâce à moi. J’ai répondu : « Merci, pourvu que ça dure. » Et ça n’a pas duré…«  a tristement conclu l’acolyte de Léa Salamé.

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« Tu as vu ta tête, Pierre ? »

Très proche de Pierre Palmade, Muriel Robin s’était un jour fortement emportée contre la toxicomanie de son amie. L’humoriste avait lui-même raconté l’anecdote dans son autobiographie publiée en 2019, intitulée Dites à mon père que je suis célèbre. À cette époque, les deux artistes connus pour leurs spectacles Ils se sont aimés en 2001 et Ils se re-aiment en 2012, travaillaient ensemble sur « de nouveaux sketchs ». « On est censés se retrouver deux ou trois fois par semaine pour travailler, mais j’annule de plus en plus souvent nos rendez-vous« , expliquait l’auteur du livre, en reconnaissant que « lorsqu'[il est] présent, [il est] bon à rien«  et ressemble à « un fantôme » pendant ses redescentes.

« Tu as vu ta tête, Pierre ? Tu m’emmerdes, tu ne peux pas aligner un mot devant l’autre, tu t’affales sur le canapé, tout juste si tu ne te mets pas à roupiller. On a du boulot, et toi, tu cuves », avait reproché, excédée, la femme d’Anne Le Nen. Loin de laisser son ami partir à la dérive, Muriel Robin avait pris le taureau par les cornes : « Plus de temps pour que tu me sortes des idées à la con, ça ne m’intéresse pas. Va te laver. Le corps, l’esprit, les neurones. Tout. Et après, tu reviens. »

Crédits photos : LUC CASTEL / BESTIMAGE

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Dans le magazine ELLE en 2009, François Cluzet a raconté son alcoolisme qu’il a vaincu après une cure de désintoxication : « On fait un métier très mondain. Où que vous alliez, on vous propose un verre. Dans certains festivals, dès dix heures du matin, un plateau avec des flûtes de champagne surgit. Sur un tournage, il y a toujours quelque chose à fêter. Il y a le pot de la déco, le pot du départ, le pot de la fin de journée… » Par la suite, « j’ai fait une cure de désintoxication dans une clinique. » Depuis, cette mauvaise période fait partie du passé.

Ce vendredi 10 février, Pierre Palmade a été victime d’un accident de la route, à proximité de Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne), aux abords de la forêt de Fontainebleau. L’enquête et les analyses toxicologiques ont démontré que le comédien, qui a percuté un autre véhicule et qui a blessé plusieurs personnes, était positif à la cocaïne et aux médicaments de substitution. Des démons contre lesquels il luttait depuis plusieurs années maintenant. En témoignent les nombreuses prises de parole de ses amies et personnalités, qui avaient partagé leurs craintes quant aux addictions du comédien. C’est notamment le cas de Muriel Robin, qui avait mis en garde l’acteur de 54 ans. « Muriel Robin m’engueulait parce que j’annulais parfois les séances d’écriture, après une nuit trop arrosée », avait confié Pierre Palmade au Point, en 2019.
Dans C à vous la même année, l’humoriste s’était confié sur cette addiction tenace et sur ses effets dans sa vie, personnelle et professionnelle. “La dépendance à la cocaïne est très sournoise (…). C’est la drogue la plus sournoise que je connaisse”, avait-il assuré sur France 5. “Je ne savais pas à 20 ans que c’était une maladie, je pensais que c’était un divertissement. J’ai subodoré à 30 ans que c’était un poison, à 40 ans, j’étais sûr que j’étais cocaïnomane et que j’allais dans le mur”, avait-il aussi raconté dans On n’est pas couché en 2019.

Francis Perrin est revenu sur sa guérison de l’alcoolisme dans La Boîte à secrets. “Il y a des moments dans la vie qui sont des drames, qui arrivent, et on croit que l’on peut soigner cela par l’alcool, a confié Francis Perrin pour l’occasion. Et donc j’ai été alcoolique. On croit que c’est un médicament, que ça soigne, alors que c’est un poison.” Grâce à sa femme et ses amis, il a mené son combat vers le sevrage.

Depuis plus de trente ans, Bernard Campan partage sa vie avec Anne. Le couple a traversé des épreuves, dont la dépendance à l’alcool de sa femme. Une addiction que la mère de famille est parvenue à combattre. « Quand Anne est sortie de l’alcoolisme, de son addiction, elle a réussi ça grâce aux Alcooliques anonymes. Et pour moi, ça a été l’occasion de les découvrir. C’est vraiment quelque chose qui m’a beaucoup marqué. Finalement, c’est une forme de spiritualité« , avait-il affirmé. Il a ensuite évoqué cette lutte dans son film La Face cachée, réalisé en 2007.

Thierry Ardisson est tombé dans les addictions durant sa jeunesse, au tout début des années 70. Très vite, il découvre le monde de la nuit, là où alcool et drogue rythment les soirées. “Nous, on s’est jeté dedans la tête la première”, a-t-il avoué. Finalement, il a décidé de se sevrer lui-même de la drogue :Je m’en suis sorti, mais c’est ce que j’ai fait de plus dur dans ma vie honnêtement. L’héro, au début, on en prend pour être bien, puis au bout d’un moment, on en prend pour ne pas être mal…”

Dans les années 1980, Louis Bertignac est au sommet. Il cède à la tentation de la drogue. Sa consommation augmente à vue d’oeil. “La drogue était assez inévitable quand on était dans le rock à cette époque-là. Tous les gens qui gravitaient autour de nous nous proposaient des substances. On avait du mal à refuser, surtout moi”, a-t-il confié dans l’émission En Aparté diffusée sur Canal+. Jusqu’au jour où il apprend qu’il a une hépatite C.

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