Nikolaï Attal, neuf ans, entretient une relation fusionnelle avec son grand frère, Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement. En témoigne une photo d’un moment familial partagée le 2 octobre sur Instagram.
S’il n’est pas toujours fait pour se reposer, le week-end permet au moins de passer du temps en famille. C’est en tous cas ce que fait le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal. Ce dernier n’hésite jamais à partager sur Instagram ses moments de tendresse partagés avec les siens et ce samedi 2 octobre n’a pas fait exception. Il a publié une photo où, sur le canapé familial, il subit « les assauts de deux terreurs », et l’une de ces menaces n’est autre que son petit frère, Nikolaï.
Gabriel et Nikolaï Attal ne sont pas frères de sang. Le petit garçon d’aujourd’hui neuf ans a en effet été adopté par la mère de l’ancien secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale. Dans une interview accordée à Gala au mois d’août, il s’était confié sur les tristes événements qui ont mené à cette adoption. « Il y a cinq ans, ma cousine germaine est décédée dans un accident de voiture », avait-il expliqué, avant d’ajouter qu’elle avait « laissé derrière elle un petit garçon de trois ans, Nikolaï ». La mère du protégé d’Emmanuel Macron a donc décidé, avec son compagnon, d’adopter le petit garçon.
« On s’entend super bien », avait ajouté Gabriel Attal, âgé de 32 ans. Ensemble, ils partagent beaucoup de choses, avait-il indiqué. « Je l’emmène au cinéma, on va à Disneyland, il vient à la maison le week-end, on regarde de vieux films » : bref, toutes les expériences que peuvent partager deux frères, malgré la différence d’âge et le poste gouvernemental qui rend l’emploi du temps de l’aîné particulièrement chargé.
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Son homosexualité a « engendré des tensions » avec son père
Lors de cette interview publiée dans nos colonnes, Gabriel Attal, qui partage sa vie avec le député LREM Stéphane Séjourné, avait confié que son homosexualité avait provoqué des tensions avec son père. En 2010, alors qu’il étudiait à Sciences Po, il est « parti » de chez son père, avec qui il vivait. « Je traversais un moment difficile, celui de la découverte de mon homosexualité », s’était-il souvenu. La difficulté à communiquer sur ce sujet a « engendré des tensions », a-t-il indiqué. Mais celles-ci n’ont été que temporaires puisqu’un an après, la complicité était de retour entre les deux hommes.
Cette réconciliation avec son père a d’ailleurs été d’autant plus importante que ce dernier est subitement décédé en 2015. À l’époque, celui qui faisait partie du cabinet de la ministre de la Santé de François Hollande, Marisol Touraine, avait son père « au téléphone tous les soirs ». « Je ne me suis jamais remis de son départ et je pense que je ne m’en remettrai jamais », avait-il fait savoir.
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : Agence/ Panoramic / Bestimage
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