Résidence sarthoise du couple Fillon, la demeure a des allures de château. Achetée en 1993 au prix de 400 000 euros, la maison aurait connu des travaux estimés à environ 300 000 euros.

Cette propriété a beaucoup fait parler d’elle. Demeure de François Fillon et de Penelope Fillon, qui fête son 66e anniversaire ce samedi 31 juillet, le manoir de Beaucé, situé dans la Sarthe, date du XIXe siècle. De nombreuses questions se sont posées sur la valeur de cet imposant corps de ferme. Tandis que certains « contempteurs » de l’ancien Premier ministre, cités par Franceinfo, estiment le manoir à 1,4 million d’euros, des professionnels de l’immobilier confirment les propos de celui-ci lorsqu’il l’évalue à environ 750 000 euros.

En 2016, François Fillon avait déclaré à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique posséder « une maison individuelle » d’environ 1107 m2, accompagnée de dépendances de 1062 m2 habitables, sur un terrain de 12 hectares. Le député de Paris avait fait l’acquisition des lieux en 1993 pour 400000 euros. Il a depuis assuré qu’il avait réalisé de nombreux travaux, évalués quant à eux à 300000 euros. Toutefois, sur le plateau du JT de 20 heures de France 2 en 2013, il avait fait cette fois une estimation à 650000 euros.

Un havre de paix perquisitionné en 2017

En attendant d’être confronté à la justice du 15 au 30 novembre 2021 lors de son procès en appel, François Fillon profite de sa demeure sarthoise. Dotée d’un hall d’entrée, d’une chapelle et même d’une lampisterie, celle-ci contient quatorze chambres à l’étage, d’après Le Canard enchaîné qui avait eu accès à l’acte notarié. Le château est tellement grand qu’il faudrait douze bonnes heures au jardinier pour tondre les pelouses.

Le manoir, comparable à un havre de paix pour la famille de l’ancien Premier ministre, avait été perquisitionné en mars 2017 par les enquêteurs de l’office anti corruption dans le cadre de l’affaire des emplois fictifs de Penelope Fillon. Le couple y conservait toutes ses archives. De quoi fournir des preuves qui devraient être utilisées contre eux devant les tribunaux.

Article écrit en collaboration avec 6Medias.

Crédits photos : Jean-René Santini/Bestimage

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