Patrick Dewaere a marqué les esprits autant par son immense talent de comédien que par sa personnalité complexe et torturée. Retour en images sur les instants de vie d’un écorché vif, au destin brisé, le 16 juillet 1982.

Patrick Dewaere, une étoile au cinéma

Dès 1967, la future étoile du 7e art intègre la troupe du Café de la Gare, aux côtés de Miou-Miou ou encore Coluche. Très vite, il connaît une ascension fulgurante au cinéma en multipliant les rôles, jusqu’à celui qui le porte au sommet en 1973 : Pierrot dans Les Valseuses de Bertrand Blier. Patrick Dewaere sera nommé au César du meilleur second rôle pour son interprétation dans Adieu poulet avec Lino Ventura en 1976, puis l’année suivante au César du meilleur acteur pour La meilleure façon de marcher de Claude Miller. En tout, l’acteur obtiendra 6 nominations… mais ne remportera jamais aucune statuette. 

Patrick Dewaere : souffrances, amours déçues, drogue

Le succès sur grand écran n’empêche pas Patrick Dewaere de connaître de grands malheurs dans sa vie personnelle, jalonnée de blessures sentimentales. Son grand amour Miou-Miou, qui vient de lui donner une petite Angèle, le quitte en 1975 pour Julien Clerc. Il se dit également qu’Elsa, la femme qui partageait ensuite sa vie et avec laquelle il devient père de mère Lola, le quitte pour son grand ami Coluche. Cette souffrance amoureuse serait à l’origine du suicide de l’acteur en 1982. A moins que ce ne soit l’affaire qui a conduit la presse toute entière à boycotter l’acteur, dans ses dernières années : un journaliste ayant révélé la date du futur mariage de Patrick Dewaere avec Elsa, l’acteur débarque chez lui et le passe à tabac en compagnie de deux complices. 

Autant de coups durs qui font de Patrick Dewaere un homme fragile, dépressif et enclin à se laisser entraîner dans des paradis artificiels, la drogue en tête.

Patrick Dewaere : sa mort tragique

L’acteur connaîtra une fin tragique à l’âge de 35 ans seulement, en se tirant une balle dans la tête, devant un miroir, avec une carabine offerte par son ami Coluche. Il devient dès lors l’idole de toute une génération et reste aujourd’hui encore un personnage unique dans le monde du 7e art, un être sensible qui incarnait à la perfection des personnages marginaux, à fleur de peau, souvent malheureux… à son image.

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