Père de trois enfants, Patrick Chesnais a perdu l’un d’eux, dans un accident de voiture en 2006. Un évènement qui a profondément bouleversé l’acteur, qui a désormais beaucoup de mal à calmer son anxiété avec ses autres enfants.
Depuis presque quinze ans, Patrick Chesnais porte le deuil le plus difficile pour tous les parents : la perte d’un enfant. Son fils Ferdinand est mort dans un accident de voiture, en 2006. Un évènement tragique que le père n’a jamais oublié, évidemment, lui dédiant un Molière en 2009. En 2018, il évoquait à nouveau cette douloureuse disparition dans les colonnes du Parisien, où il faisait un voeu pieux : « J’aimerais trouver un moyen de lui parler du temps qui passe, de son frère, de sa sœur, de sa maman et de moi ». Des paroles bouleversantes, comme lorsqu’il se considérait comme un mauvais père, puisqu’un « bon père, ça empêche son fils de mourir à vingt ans ».
Un regard « amusé », malgré tout
Dans son livre, La vie est belle, je me tue à vous le dire, paru ce jeudi 23 janvier aux éditions de L’Archipel, Patrick Chesnais évoque bien évidemment la mort de Ferdinand. « Je ne pouvais pas ne pas évoquer le drame de mon existence. Et j’avais envie de parler de ce garçon, beau comme un dieu qui aimait la vie », précise l’acteur dans un entretien accordé à Gala. Et comme un tel drame, ça marque à jamais, Patrick Chesnais avoue aujourd’hui être très anxieux pour ses deux autres enfants, Emilie (35 ans), et Victor (16 ans). « J’ai été inquiet quand Emilie m’a dit qu’elle voulait devenir actrice car c’est un métier de gladiateur. Mais elle est très douée pour la comédie et écrit aussi de très beaux films et courts métrages », ajoute-t-il, toujours dans les colonnes de Gala. Et les choses n’iront pas en s’améliorant, selon cet officier des arts et des lettres : « Avec le temps qui passe, l’inquiétude pour les miens ne se calme pas, mais j’essaye d’avoir un regard amusé sur la vie ». Un regard à conserver, malgré les horreurs vécues.
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