Dans le nouveau titre de Sneazzy en featuring avec Nekfeu « Zéro Détail », Pascal Praud est menacé de mort. Que risquent les deux rappeurs suite à ces paroles ?
Vendredi 6 mars 2020, Sneazzy sortait son nouvel album dans lequel on retrouve le titre Zéro Détail. En featuring avec son acolyte de toujours Nekfeu, le rappeur a des paroles plutôt violentes envers le journaliste Pascal Praud, notamment des menaces de mort.
« Les journalistes salissent l’Islam. Sont amateurs comme Pascal Praud. Ça mérite une balle dans le cervelet, le canon au fond de la bouche » lance Sneazzy alors que Nekfeu lâche un « sal*** » quand le nom du journaliste de CNews est prononcé.
Suite à cela, Pascal Praud a reçu une vague de soutien, venant de tous horizons. Politiques, journalistes ou anonymes, ils ont été nombreux à pointer du doigt les paroles des deux rappeurs.
C’est le cas notamment d’Eric Naulleau qui commentait sur Twitter : « Il va sans dire, mais sans doute mieux en le disant, que j’apporte tout mon soutien et renouvelle mon amitié à Pascal Praud qui selon les sinistres Nekfeu et Sneazzy mériterait de recevoir « une balle dans le cervelet ». Il revient à tous de faire obstacle à la barbarie ».
« Je réfléchis aux suites que je vais donner à ces menaces »
Pascal Praud en guerre avec TF1, a tenu à réagir de son côté, en remerciant toutes les personnes l’ayant soutenu « Merci à toutes et à tous pour vos messages et pour votre soutien ». La chaîne Canal + se dit offusquée par « les mots terribles » ajoutant ensuite qu’elle « tranchera en début de semaine sur les suites à donner, n’excluant ni de porter plainte ni d’inviter les rappeurs à venir s’expliquer sur son antenne ».
Dans son émission L’heure des pros, le principal intéressé s’est confié sur le sujet ce lundi 9 mars. Il a tout d’abord rappelé que les menaces de mort étaient vivement punies par la loi, 5 ans de prison et 45 000 euros d’amende.
Avant d’ajouter « je réfléchis aux suites que je vais donner à ces menaces. J’ai reçu une tonne de message de soutien, et ça, ça fait plutôt plaisir ». « Je vais vous dire aujourd’hui, il y a deux positions. La première de dire, « on n’en parle pas », car ça fait de la publicité à ces gens-là et ça n’en vaut pas la peine. La deuxième c’est dire « il ne faut pas laisser passer ça » et pour tout vous dire, dans les deux positions, il y a des arguments qui se défendent parfaitement des deux côtés. Je ne sais pas ce que je dois faire. Je ne le sais pas moi-même. Si je dois porter plainte ou si je ne fais rien. »
Il conclut en expliquant que « Le parquet ou le CSA peuvent, eux, se saisir de l’affaire ».
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