Sur le plateau de LCI ce 8 décembre, Olivier Véran a rappelé aux Français qu’à l’approche du Nouvel An, il faut absolument prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter une plus grande propagation du Covid-19. Le ministre a également fait des confidences amusantes sur son envie de partager une raclette en famille.

Ce mardi 8 décembre 2020, Olivier Véran était invité sur LCI. Le ministre des Solidarités et de la Santé a évidemment évoqué la crise sanitaire liée au Covid-19, mais également les fêtes de fin d’année, qui risquent de provoquer une troisième vague de l’épidémie en France. « Noël n’est pas le Nouvel An. Le Nouvel An n’a pas la même portée culturelle dans notre pays. Ça reste un moment festif. Nous devons faire, encore plus attention », estime l’homme politique de 40 ans, qui a d’ailleurs commencé sa carrière en tant que praticien hospitalier (et plus précisément neurologue).

Selon lui, contrairement à Noël, le 31 décembre « c’est rarement juste des réunions de famille ». « C’est souvent des fiestas, comme on dit. C’est formidable, moi j’aime beaucoup en faire aussi tous les ans, enfin j’aimais bien quand on pouvait encore en faire… », poursuit Olivier Véran, qui estime être comme tout le monde, à vouloir reprendre le cours normal de sa vie, mais que cela n’est clairement pas envisageable actuellement. « Moi, j’ai très envie, comme tous les Français, de retourner dans des bars, de retourner dans des restos, de me retrouver avec des amis, de faire des dîners à huit, des raclettes à quinze personnes… J’ai très hâte de pouvoir faire jouer les enfants de mes voisins et de mes copains, avec les miens« , assure l’ancien député.

Des vies « volées par nécessité »

Malgré tout, Olivier Véran rappelle que le gouvernement est contraint de mettre en place des restrictions afin de protéger la population du coronavirus. « J’ai très hâte de pouvoir retrouver cette vie qui nous est volée aujourd’hui, mais qui ne nous est pas volée par méchanceté, par cruauté, mais qui nous est volée par nécessité, [à cause, NDLR] d’une épidémie qui, si nous ne prenions pas cette décision décimerait un certain nombre d’entre nous et laisserait des traces indélébiles dans notre société », conclut le ministre.

Article écrit en collaboration avec 6Medias

Crédits photos : Eric Tschaen / Pool / Bestimage

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