Le rappeur Mac Miller ne serait pas mort par accident… Un an après sa disparition des suites d’une overdose de drogue, ses dealers vont devoir répondre de leurs actes devant la justice.

Mac Miller est mort après avoir absorbé un mélange de drogues et d’alcool. C’est ce qu’avait révélé le compte rendu de son autopsie, le 5 novembre dernier. Retrouvé mort dans sa maison de la vallée de San Fernando, le rappeur de 26 ans avait un « mélange toxique de drogues » dans le sang, comprenant du fentanyl (un puissant opiacé), de la cocaïne et de l’alcool. Et ce n’est vraisemblablement pas ce qu’il avait commandé à ses dealers…

Ces dealers accusés de meurtre

En effet, trois hommes – C. Pettit, S. Walter et R. Reavis – sont aujourd’hui accusés de meurtre. Le 2 octobre dernier, ces fournisseurs de produits narcotiques ont été inculpés par la cour fédérale de Californie. Ils ont été arrêté début septembre, pour avoir fourni Mac Miller en drogues, « deux jours avant qu’il ne succombe à une overdose fatale à Studio City (Los Angeles), le 7 septembre 2018 ». Selon les documents du procès, consultés par TMZ, Mac Miller leur avait commandé dix « bleues », soit de l’oxycodone, ainsi que de la cocaïne et du Xanax. Mais pas de fentanyl. Et c’est cette molécule, cinquante fois plus forte que l’héroïne, pas chère et tragiquement populaire auprès des jeunes, qui a causé sa mort.

En effet, comme l’a assuré le procureur Nick Hanna début septembre après l’arrestation d’un premier dealer, Mac Miller aurait « écrasé les pilules, sniffé des traces. Mais au lieu de lui fournir de l’oxycodone authentique (…), C. Pettit est accusé d’avoir vendu à Mac Miller des pilules contrefaites contenant du fentanyl ». Pour cette magouille fatale, les trois hommes risquent aujourd’hui la prison à perpétuité.

Rattrapé par ses démons

Mac Miller, ex petit ami de Ariana Grande, était par ailleurs un habitué de la défonce. En 2016, il avait assuré dans un documentaire : « Je me défonce, soyons clair. Je me défonce à mort, encore, tout le temps. Cela ne s’arrêtera jamais. Mais je contrôle ma vie ». Le jour de sa mort, ce natif de Pittsburgh avait dans sa maison une bouteille d’alcool vide sur sa table de nuit et une bouteille de pilules (Xanax, de l’oxycodone, de l’hydrocodone et de l’Adderall) dans sa salle de bain. Dans sa poche, un billet de 20 dollars roulé contenait une poudre blanche, dont 2 sachets avaient également été retrouvés sur place par les forces de l’ordre. Le drame aurait-il pu être évité ?

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