Par une contamination du virus ou par un vaccin, la majorité des Français pourrait développer une protection contre le Covid-19. Pour éviter la maladie et les symptômes ou encore le Covid long, les soignants restent figés sur leurs positions : le vaccin est l’inéluctable remède.
Le Covid-19, personne n’y échappera selon Karine Lacombe. La cheffe de service des maladies infectieuses de l’hôpital Saint-Antoine à Paris fait partie des nombreux professionnels de santé à être conviés dans les médias au sujet du Covid-19. Ce jeudi 5 août, au micro de France Inter, le médecin infectiologue est limpide : “Il ne faut pas se faire d’illusions, avec un variant aussi contagieux que le Delta, en France, soit on aura été vacciné, soit on aura été malade.” La propagation du virus est telle que “personne ne sera naïf de vaccin ou de maladie”, poursuit Karine Lacombe.
Pourtant, même si tout le monde sera impacté par le coronavirus, cela ne suffira pas à atteindre l’immunité collective. “Par la force des choses, on va tous acquérir des anticorps. Le problème de l’acquisition des anticorps par la maladie, c’est que ce ne sont pas des anticorps qui sont pérennes”, explique le médecin. Karine Lacombe, sur les ondes de radio, énumère les problèmes qu’engendrent les anticorps après une première contamination au Covid-19 : “La plupart du temps, on va développer des anticorps, et un bout d’un certain moment les anticorps neutralisants vont disparaître, et on peut se réinfecter”. Dans un second temps, l’infectiologue se rallie aux propos de la plupart de ses confrères, pour distiller les doutes sur l’efficacité des vaccins : “Avec la vaccination (…) cela fait monter une réponse anticorps qui est beaucoup plus importante, et surtout qui persiste dans le temps, qui est plus efficace” énonce-t-elle.
« Le vaccin sauve des vies, le virus tue »
Dans la presse ou sur les réseaux sociaux, le gouvernement s’attelle à diffuser cette même certitude médicale rappelée par Emmanuel Macron sur Instagram le 2 août : « le vaccin sauve des vies, le virus tue ». C’est notamment pour rappeler la nécessité de se faire injecter une dose de vaccin et rassurer sur les effets secondaires que le Président s’efforce, pendant ses vacances dans le Var, de répondre à toutes sortes de questions sur le coronavirus. Ce type de communication diffusé sur les réseaux sociaux est testé pour convaincre la jeunesse française de passer le cap du vaccin. La stratégie de communication employée par Emmanuel Macron fait presque autant polémique que la dangerosité des vaccins au sein du milieu médical…
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : Capture d’écran France Inter
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