Paris Match a consacré son dernier numéro à la mort du journaliste Jean-Pierre Pernaut. Le magazine donne la parole à celles et ceux qui l’ont connu, amis ou collègues, parfois les deux. C’est le cas d’Anne-Claire Coudray qui a livré dans les colonnes de l’hebdomadaire un vibrant hommage à celui qui fut son mentor.
Ce mercredi 9 mars ont eu lieu les obsèques de Jean-Pierre Pernaut en la basilique Sainte Clotilde dans le 7e arrondissement de Paris. Le présentateur du JT de 13 heures de TF1 est décédé le 2 mars des suites d’un cancer du poumon. Depuis, les hommages pleuvent. Anonymes qui appréciaient son journal, famille qui loue ses qualités de mari et de père, mais aussi ses collègues actuels et tous ceux qui ont un jour croisé sa route. C’est le cas d’Anne-Claire Coudray. Celle qui pilote aujourd’hui les JT du week-end sur TF1 s’est souvenue dans les colonnes de Paris Match d’un homme à qui « on pardonnait tout, car il avait le don de la franchise, une qualité rare et précieuse dans une rédaction. »
Elle est aussi revenue sur sa première rencontre avec lui « lors d’une conférence de rédaction alors que j’étais une stagiaire ». Jeune journaliste de 23 ans « débarquant de son école de journalisme », elle a évoqué un « chef d’équipe incroyable » capable de « fixer le cap, avec une ligne éditoriale très marquée : ni politique ni institutionnel. » Autant de qualités qui ont fait sa renommée et la singularité de ses journaux, reconnaissables par leurs sujets « qui parlaient de la vraie vie des gens. » Une proximité qui lui venait de son envie « d’être de l’autre côté de la barrière, avec les Français », a-t-elle aussi expliqué.
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L’hommage à « un type formidable »
Comme elle, ils sont nombreux à avoir partagé leurs souvenirs. C’est le cas de Gilles Bouleau, présentateur du JT de 20 h de TF1. « Jean-Pierre, c’était à la fois un extraordinaire journaliste, un ami cher et un type formidable », a-t-il d’abord confié avant de souligner l’humilité du défunt : « Ce sont des milieux difficiles, au niveau de notoriété qui était le sien et son niveau de longévité… Jusqu’au bout, il est resté un artisan. »
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : COADIC GUIREC / BESTIMAGE
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