Gilles Bouleau était invité sur le plateau de Quotidien, diffusé sur TMC vendredi 17 juin 2022. Yann Barthès l’a interrogé sur son interview de Vladimir Poutine et les conditions dans lesquelles elle a été faite. Gilles Bouleau en a profité pour raconter des anecdotes pour le moins surprenantes.

  • Gilles Bouleau

Vendredi 17 juin 2022, Gilles Bouleau, qui avait animé le débat de l’entre-deux tour, était invité sur le plateau de Quotidien, diffusé sur TMC, pour parler de la situation en Ukraine. Rapidement, il est en venu à raconter son interview avec Vladimir Poutine, qu’il a rencontré en 2014, lorsque la Russie avait annexé la Crimée. Une interview pour le moins surprenante, comme le raconte Gilles Bouleau, qui s’est retrouvé récemment au cœur de l’affaire PPDA. En effet, ce dernier avait fait le déplacement jusqu’à Moscou, accompagné à l’époque par Jean-Pierre Elkabbach. Ils ont eu du mal à obtenir l’interview et ont dû patienter de longues heures avant de pouvoir enfin rencontrer Vladimir Poutine. « On part en avion et le rendez-vous est fixé à 14 heures avec Poutine » raconte Gilles Bouleau, « Dès 9 heures du matin, on prépare l’interview. Et à 15 heures, il n’y a toujours pas le minibus qui nous amène de l’hôtel jusqu’au lieu de rencontre. » Une attente qui va durer un certain temps.

Une pièce sans toilettes

Quand enfin les journalistes décident de se rendre au lieu de rencontre, ils sont très surpris par l’endroit qui les attend : « À 17 heures, on y va, et on arrive dans une pièce très petite. Sans toilettes, sans robinet, sans salle à manger » raconte-t-il. Il partage même une anecdote qui aujourd’hui paraît amusante : le journaliste a même dû aller faire « pipi dans les bégonias » sauf que sur le moment, la situation ne les fait pas rire du tout. « À 19 heures, l’attaché de presse de Poutine arrive, et nous dit qu’il va arriver. On commence à être fatigués, on est moins pugnaces » raconte Gilles Bouleau, « Au fil des heures, l’enjeu n’est plus le même, on veut aller vite, on ne veut plus mettre en difficulté Poutine. On se dit qu’on veut en finir, qu’on en a marre ». Vladimir Poutine finira par arriver, mais bien tard : « Minuit, l’attaché de presse nous dit que Poutine est enfin prêt mais il doit faire une petite sieste. À 1 h 15 du matin, il arrive enfin, frais comme un gardon. Nous, on était épuisés. » Gilles Bouleau se souviendra longtemps de cette entrevue avec Vladimir Poutine.

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