Mardi 8 décembre 2020, Olivier Véran s’est écharpé avec une intervenante présente sur le plateau de La grande confrontation, sur LCI. Venu faire le point sur la crise sanitaire, le ministre de la Santé n’a pas hésité à la recadrer.
- Olivier Véran
Olivier Véran travaille d’arrache-pied depuis sa nomination à la tête du ministère des Solidarités et de la Santé, le 16 février 2020. L’homme politique de 40 ans a succédé à Agnès Buzyn en pleine crise sanitaire, ce qui le contraint à être sur tous les fronts depuis bientôt 10 mois. Très présent à la télévision, le médecin neurologue multiplie depuis quelque temps les points pour expliquer aux Français les nouvelles mesures sanitaires mises en place pour les fêtes de fin d’année. Lors de sa dernière intervention, mardi 8 décembre 2020 sur le plateau de LCI, dans La grande confrontation Olivier Véran s’est d’ailleurs dit « préoccupé », par la deuxième étape du déconfinement, qui devrait avoir lieu mardi 15 décembre 2020. « Si les conditions ne sont pas réunies, forcément ça interroge. Demain, en conseil de Défense, je rapporterai la situation sanitaire, de faire des propositions et d’entamer un dialogue », a-t-il fait savoir avant d’annoncer une bonne nouvelle : il n’y aura pas de règle à suivre pour Noël, uniquement des conseils.
« Ça fait des mois que vous racontez n’importe quoi »
Le ministre a ensuite évoqué le sujet des vaccins, qui seront disponibles début 2021. L’ attachée de presse et critique littéraire Anaïs Lefaucheux, n’a pas apprécié ses propos : « Si on vous écoute, il n’y a aucun risque (…) Pourquoi on vous croirait Olivier Véran ? Ça fait des mois que vous racontez n’importe quoi ! », a-t-elle lancé avant d’ajouter, en faisant référence à l’hydroxychloroquine : « Pourquoi vous croire alors que vous avez changé d’avis en permanence. Vous nous avez bloqué l’accès aux choses qui soignaient tout en autorisant les choses qui allaient nous tuer. »
Très agacé par les déclarations de cette intervenante ouvertement anti-vaccin, Olivier Véran a répondu à ses idées point par point. « Je ne suis pas d’accord avec ça. Je vais vous respecter dans la réponse que je vais vous faire, je ne vais pas vous traiter indirectement d’assassin ou d’une personne qui manipule les chiffres », a-t-il commencé par expliquer avant d’admettre : « Je n’ai jamais dit qu’il n’y avait pas de dangerosité avec un vaccin (…) maintenant, il y a une notion de recul de deux mois dans les études cliniques qui ont été faites. »
Comme tout médicament, les vaccins peuvent avoir des effets secondaires, et Olivier Véran a affirmé que le gouvernement sera transparent avec les Français au moment où les 200 millions de doses commenceront à être administrés aux personnes à risques. « Est-ce qu’il y a des effets indésirables ? Est-ce qu’ils sont bénins ? Est-ce qu’ils sont graves ? On le dira », a-t-il assuré. « Et surtout nous avons tout un système de pharmacovigilance, de surveillance en population générale dès lors que la campagne de vaccination va commencer ».
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