Ce vendredi 6 octobre 2023 se tenaient les obsèques du journaliste Jean-Pierre Elkabbach décédé le 3 octobre dernier. Au cours d’un poignant discours, sa fille Emmanuelle Bach a raconté la demande particulière de son père sur son lit d’hôpital.
Son franc-parler, son célèbre « vous n’avez pas honte »à Marine Le Pen, ou encore son courage face à Vladimir Poutine. De nombreuses anecdotes vont nous permettre de nous rappeler à quel point Jean-Pierre Elkabbach a été un inoubliable et unique journaliste. Celui-ci nous a malheureusement quittés le mardi 3 octobre 2023 à l’âge de 86 ans.
Celui qui a longtemps officié sur Europe 1 a connu de nombreux soucis de santé ces dernières années. Mais sa lourde opération chirurgicale en 2019 va peu à peu l’épuiser. En effet, Jean-Pierre Elkabbach a été opéré afin de se faire retirer un très gros sarcome avant de repasser sur la table d’opération à l’été 2023. Le 1er octobre 2023 il a été victime d’une chute accidentelle, entraînant une aggravation de son état.
Ce vendredi 6 octobre se sont tenu ses obsèques au cimetière du Montparnasse dans le 14e arrondissement de Paris. Sa famille, bien entendu, mais aussi ses proches, sont venus lui rendre un ultime hommage. Et notamment sa fille, Emmanuelle, connue pour ses rôles dans Un village français ou encore la série Clém diffusée sur TF1. Celle-ci lui a rendu un poignant hommage et n’a pas manqué de rappeler les derniers mots de son père, prouvant que, même sur son lit d’hôpital, celui-ci gardait sa casquette de journaliste jusqu’à la fin.
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Emmanuel Macron, toujours dans l’esprit de Jean-Pierre Elkabbach
« Demande au médecin à quelle heure je peux partir, viens me chercher et on y va », a d’abord déclaré Emmanuelle en citant les mots de son père, avant de poursuivre : « Il a demandé à ce que lui soit raconté dans les moindres détails, le voyage du Président Macron en Corse, la réaction des uns, des autres, l’atmosphère, les retours, tout… Ne rien manquer, jamais ».
La comédienne a ensuite évoqué la relation particulière qu’elle a entretenue avec son père, « absolument pas comme les autres ». « Notre relation est unique. Si souvent absent, lui qui a tout sacrifié pour son métier aura mis du temps à laisser s’épanouir notre amour », s’est-elle souvenue, en larmes, avant de confier toujours dans une grande émotion : « Une fois sa pudeur maladive domptée, il est devenu un père omniprésent, attentif, généreux, drôle, aimant, encourageant. Il était mon meilleur ami, mon confident, mon clown préféré, mon partenaire de fantaisie et ma boussole. Je suis si fière de lui, du chemin parcouru. Si fière que nous ayons pu enjamber tous les obstacles sans complaisance. Je me souviens de nos échanges parfois houleux et brutaux, de la profondeur de son regard et de nos éclats de rire. Notre relation est devenue notre trésor. »
R.F
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