En vidéo. – Invitée de l’émission C à vous le 7 janvier 2021, l’avocate Julia Minkowski est notamment revenue sur l’affaire des vidéos intimes de son mari, Benjamin Griveaux, qui avaient défrayé la chronique, en février 2020.
L’affaire avait secoué le monde politique et la France du « monde d’avant ». Le 14 février 2020, Benjamin Griveaux, ancien porte-parole du gouvernement, se retire subitement de la course à la Mairie de Paris, dans laquelle il est engagé, à la suite de la divulgation de vidéos à caractère sexuel. Des messages et vidéos compromettants envoyés par le candidat à Alexandra de Taddeo, une étudiante en droit de 29 ans, sont diffusés ensuite sur le site pornopolitique.com de l’activiste russe, Piotr Pavlenski, qui est en fait le petit ami de ladite étudiante.
Couple et turbulences
Près d’un an après, Julia Minkowski, l’épouse du député LREM de la 5e circonscription de Paris, s’est exprimée sur le scandale. Invitée sur le plateau de l’émission «C à vous, de France 5», à l’occasion de la sortie de son livre, elle a accepté de revenir sur l’affaire. «L’hypocrisie serait de croire que dans un couple on ne connaît pas de turbulences et que parce qu’on rencontrerait une crise, on devrait nécessairement se séparer», a déclaré sereine l’avocate pénaliste, inscrite au barreau de Paris. Elle est présente sur le plateau avec la journaliste Lisa Vignoli, qui cosigne avec elle, L’avocat était une femme : le procès de leur vie (1), paru ce mercredi.
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Une histoire « banale »
En fin d’interview, la journaliste Anne-Elisabeth Lemoine aborde fatalement le volet plus personnel en revenant sur «l’affaire Griveaux», que l’épouse de l’ancien porte-parole du gouvernement qualifie d’histoire «banale». «Je crois que ça arrive dans beaucoup de couples. D’ailleurs après ce qu’il s’est passé, beaucoup de gens, très gentiment et qui me soutenaient, sont venus me voir et m’ont confié beaucoup d’histoires… On a géré ça de façon banale, mais parce qu’on a toujours géré la vie publique, la vie privée et la vie politique qui a été celle de Benjamin ces dernière années de façon normale», explique la mère de trois enfants.
À ceux qui lui parlent de déshonneur et d’humiliation publique, Julia Minkowski répond : «Je m’en fiche, ça n’est pas le sujet». Suivant ce que lui a dit son «cœur» pour faire en sorte que «les choses se passent de façon banale», elle assure «en tout cas, aujourd’hui nous allons bien.»
(1) L’avocat était une femme, de Julia Minkowski et Lisa Vignoli, Ed. Lattès, 200 pages, 18 euros.
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