Avant de commettre l’irréparable et d’être condamné à la perpétuité le 18 février 2022 pour meurtre, Nordahl Lelandais vivait une vie plutôt ordinaire. Aude Bariety, auteure du livre Nordahl Lelandais : Du procès Noyer au procès Maëlys a retranscrit sa vie d’avant. Elle a débuté en racontant son enfance dans « un environnement plutôt agréable », sa relation « éloignée » avec son père jusqu’aux dernières années de liberté où il se cherchait.

Nordahl Lelandais était monsieur tout le monde. Né à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) le 18 février 1983, il vit une enfance dans « environnement plutôt agréable. » Sa petite vie suit son cours. Il n’a jamais « été victime d’aucune violence. » Avec ses parents, ses relations sont bonnes. En réalité, sa mère est « très proche de ses enfants », alors que son père est « éloigné », pour autant il entretient de « bonnes relations » avec lui. Aude Bariety, auteure du livre Nordahl Lelandais : Du procès Noyer au procès Maëlys, évoque même les sports qu’il a pratiqués par le passé : judo, natation, ski… En grandissant, il traverse une crise d’adolescence « légère ». Jusqu’ici, rien d’anormal.

La vie d’adulte s’avère un peu plus complexe pour Nordahl Lelandais. Il s’engage dans l’Armée de terre pour devenir maître-chien. Mais des « sautes d’humeur » lui sont reprochés. Son aventure s’arrête brutalement. Après avoir testé l’indépendance, il retourne vivre chez ses parents. Les années suivantes, il enchaîne les courtes expériences professionnelles : vendeur, manutentionnaire, vendangeur, cariste… Il tente même de créer sa société de dressage canin. C’est un échec.

Côté coeur, depuis ses 17 ans, Nordahl Lelandais enchaîne les histoires sans lendemain. Il arrive toutefois à vivre une « dizaine » de relation sérieuse. Très ouvert sexuellement, il entretient même une relation homosexuelle. Concernant ses centres d’intérêt, on y retrouve notamment les soirées en boîte de nuit, la moto et le sport.

Nordahl Lelandais était “un tire-au-flanc” 

Lors du procès pour le meurtre d’Arthur Noyer, plusieurs personnes ont été invitées à venir témoigner à la barre. L’un d’eux, Nazim, chef d’entreprise et ancien ami de l’accusé, a expliqué que « ce n’était pas un bosseur et il avait du mal à avoir de la stabilité. » Quant à une ancienne compagne, elle a déclaré qu’« il ne travaillait pas, c’était un tire-au-flanc, moi, j’avais un emploi. » Des témoignages nécessaires pour établir le portrait de Nordahl Lelandais.

Crédits photos : SCREENSHOTS

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