Élevée par une maman célibataire, Nolwenn Leroy est rapidement devenue une femme indépendante. Dans les colonnes du magazine S de Sophie Davant, l’artiste bretonne évoque ce cap et l’absence de son père, ce jeudi 24 mars : « Je n’ai jamais cherché à me réaliser à travers le regard d’un homme ».
L’indépendant à tout prix. Ce jeudi 24 mars, Nolwenn Leroy se livre comme rarement dans les colonnes du magazine S de Sophie Davant. Élevée par une « maman solo » mais très entourée, l’artiste qui porte le nom de sa mère, évoque l’absence de son papa : « Je n’ai jamais recherché le regard du père à travers ma vie de femme. Je n’ai jamais cherché à me réaliser à travers le regard d’un homme. Mon compagnon ne vient pas combler mes manques, il est là et me soutient, comme je le fais de mon côté pour lui », confie-t-elle. Jamais « confrontée » au patriarcat, Nolwenn Leroy se souvient d’une enfance heureuse : « chez nous, c’était la maison des femmes. Mon arrière-grand-mère, ma grand-mère, ma mère et moi, vivions sous le même toit (…) il y avait aussi mon oncle et mon grand-père quand même ! », révèle-t-elle.
Lorsque ses parents se séparent, la chanteuse assiste à un divorce difficile : « Ma mère avait, après de brillantes études, renoncé à une carrière pour suivre mon père. Un grand classique. Lorsqu’ils se sont séparés, elle s’est retrouvée sans rien« , confie-t-elle. « ma sœur et moi, nous nous devions d’être autonomes, de ne pas dépendre de l’autre, il y avait ce discours sous-jacent qu’il fallait être indépendant à tout prix« . Reconnaissante, l’artiste de 39 ans ne remerciera jamais assez « ces femmes fortes » qui l’ont construite : « le travail c’est la liberté ». Née dans le Finistère, Nolwenn Leroy a finalement quitté sa terre natale à l’âge de 11 ans : « parce que mes parents se sont séparés et nous sommes parties vivre en Auvergne ». Un déracinement dont l’artiste a longtemps souffert.
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« Je me suis sentie seule au monde »
Confrontée au divorce de ses parents, Nolwenn Leroy a trouvé refuge dans la musique : « j’ai appris à jouer du violon. Dans ce collège, je chantais également à la chorale« , confie-t-elle. Lauréate d’un concours, la compagne d’Arnaut Clément a rapidement été « envoyée au Mali pour une mission humanitaire », puis à Hamilton, dans l’Ohio, en juillet 1998 : « je me suis sentie seule au monde, (je n’avais ni portable, ni Internet, je me demandais comment j’allais tenir là-bas) mais j’ai fini par aimer cette vie américaine typique, où l’on prend son temps« .
Crédits photos : Cyril Moreau – Coadic Guirec / Bestimage
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