Gérard Larcher a choisi d’apporter son soutien à Valérie Pécresse pour cette campagne présidentielle. Interrogé à ce sujet par nos confrères du “Figaro”, le président du Sénat s’est penché sur le “cas Nicolas Sarkozy” qui ne s’est toujours pas décidé à soutenir la candidate LR.
Ce n’est plus qu’une question de jours. Le mois d’avril et son élection présidentielle se rapprochent à grands pas et Valérie Pécresse doit faire face à certains obstacles : la désertion de certains de ses soutiens vers le camp d’Emmanuel Macron, une perte de points dans les sondages, mais aussi l’indécision de Nicolas Sarkozy. En effet, depuis plusieurs semaines, l’ancien président de la République a oscillé entre conseils et petites phrases assassines envers la candidate des Républicains en lice pour l’Élysée. “Nicolas Sarkozy est naturellement libre de ses choix. Je constate qu’il n’a pas choisi à quatre semaines des élections. Valérie Pécresse trace sa route”, a analysé Gérard Larcher dans les colonnes du Figaro mardi 15 mars. Et d’ajouter : « Valérie Pécresse trace sa route.«
Nicolas Sarkozy ou non, l’actuelle présidente de la Région Île-de-France ne lâchera pas ses ambitions présidentielles. Et si le compagnon de Carla Bruni ne se range pas à l’avenir de son côté, Valérie Pécresse peut compter sur le soutien indéfectible du président du Sénat, comme l’a précisé celui-ci auprès de nos confrères : “Moi j’ai des convictions, un engagement et des principes qui ne varient pas en fonction des enquêtes d’opinion. Je suis à ses côtés avec d’autres sur le terrain pour persuader les Français que Valérie Pécresse est la seule alternative à Emmanuel Macron.”
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“ Il faut mettre le paquet”
Face à un certain décrochage dans les sondages, certains se demandent si Valérie Pécresse a encore une chance de s’imposer dans cette présidentielle. Pour Gérard Larcher, la candidate LR ne doit pas se laisser perturber par les vents contraires : “Il faut mettre le paquet, ne pas mollir !” Preuve de cette détermination : la femme politique de 54 ans s’est volontiers prêtée à l’exercice du débat, contrairement à Emmanuel Macron qui a indiqué ne pas vouloir monter sur le ring avant le premier tour.
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : Agence/ Panoramic / Bestimage
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