Nicolas Sarkozy et Emmanuel Macron entretiennent une relation particulière depuis le début du quinquennat de l’actuel président de la République. L’Opinion est revenu sur ce lien qui unit les deux hommes politiques.
Depuis 2017, année de son élection à la tête de l’Élysée, Emmanuel Macron échangerait régulièrement avec l’un de ses prédécesseurs, Nicolas Sarkozy. Une relation particulière se serait ainsi établie entre les deux hommes. “Ce sont deux fauves qui se regardent et se demandent lequel aura le pouvoir sur l’autre. Il y a un respect réciproque, voire une pointe d’admiration”, révèle Franck Louvrier, l’ancien conseiller en communication de Nicolas Sarkozy, qu’Emmanuel Macron a également envisagé de prendre aux mêmes fonctions, dans les colonnes de L’Opinion, ce mercredi 6 avril.
Si Emmanuel Macron avait un “a priori assez négatif” à l’égard de Nicolas Sarkozy, il se serait dissipé dès leur première rencontre, selon Nathalie Schuck, co-auteure avec Olivier Beaumont du livre Chérie, j’ai rétréci la droite !. L’entente aurait d’ailleurs été immédiate. « C’est une espèce de coup de foudre absolu entre deux personnalités relativement narcissiques, qui aiment bien casser les codes, et qui sont très tactiles”, avait confirmé l’écrivaine au micro d’Europe 1, en novembre dernier. Un rapprochement tel que, depuis plusieurs semaines, les rumeurs courent que l’époux de Carla Bruni pourrait accorder son soutien au président-candidat lors de la prochaine élection présidentielle, provoquant les foudres des militants des Républicains. Mais, à quelques jours du premier tour de scrutin, l’ex-chef de l’Etat garde toujours le silence sur ses intentions de vote.
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Nicolas Sarkozy : “Ils sont nuls, nuls, nuls. Ils font n’importe quoi »
Si les deux hommes sont proches, cela n’empêche pas pour autant les critiques. Nicolas Sarkozy avait violemment taclé le chef de l’Etat lors de la pandémie. “Ils sont nuls, nuls, nuls. Ils font n’importe quoi », aurait déclaré l’ancien maire de Neuilly-sur-Seine au sujet de la campagne de vaccination et de la gestion de la crise du Covid-19, toujours selon Nathalie Schuck et Olivier Beaumont, les auteurs Chérie, j’ai rétréci la droite !. Ce dernier avait également exprimé son désaccord concernant l’intervention occidentale en Libye en 2011. « C’est un point qui me sépare d’Emmanuel Macron lorsqu’il dit que cette intervention était une erreur. Il se trompe !« , avait souligné l’ancien chef d’Etat, dans un entretien accordé au Point en mai 2021.
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : DOMINIQUE JACOVIDES / BESTIMAGE
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