La carrière de Nicolas Cage a connu des hauts et des bas. Encensé par la critique comme par les spectateurs pour ses rôles dans Leaving Las Vegas, Volte-face ou encore Les Ailes de l’enfer, il a également été vivement critiqué pour d’autres projets. Des films comme Le Chaos, Ghost Rider ou encore Le dernier des Templiers lui ont valu des nominations aux Razzie Awards, les prix réservés au pire du cinéma international.
Des rôles « assumés » par Nicolas Cage
Invité sur le plateau de l’émission 60 Minutes de CBS, l’acteur américain l’affirme : il ne regrette pas ces choix décriés. Au contraire, Nicolas Cage souligne leur aspect salvateur : « Le travail a toujours été mon ange-gardien. Ce n’était peut-être pas toujours du travail de premier ordre, mais c’était du travail quand même. » Un travail, et un salaire d’autant plus essentiel que l’acteur a connu des gros problèmes d’argent.
« J’ai sur-investi dans l’immobilier. Le marché s’est écrasé et je n’ai pas réussi à m’en sortir à temps », confie-t-il, évoquant des dettes s’élevant à six millions de dollars. « J’ai tout remboursé », affirme-t-il avec fierté. « Je ne me suis jamais déclaré en banqueroute. » Et pour ça, il peut dire merci à ses films les moins appréciés, dont chaque cachet a été dédié à combler son découvert.
Des films « minables » mais un vrai investissement
S’il ne tire pas de fierté particulière dans certains de ses rôles, Nicolas Cage refuse pour autant d’en avoir honte, et le clame : petit ou grand projet, il a toujours donné le meilleur de lui-même. « Même si le film est finalement minable, les spectateurs savent que je ne fais pas les choses à la va-vite, que je m’en soucie à chaque fois. »
Un discours qu’il tenait déjà en mars 2022 dans les colonnes de GQ, où il affirmait : « Quand je faisais quatre films par an, coup sur coup, il fallait encore que je trouve quelque chose en eux pour pouvoir tout donner. Ils n’ont pas tous fonctionné. Certains d’entre eux étaient formidables, comme Mandy, mais certains d’entre eux n’ont pas fonctionné. Mais je n’ai jamais rien fait à la va-vite. Donc s’il y avait une idée qui était fausse, c’était celle-là. Que je faisais juste ça et que je m’en foutais. Je me suis toujours soucié de ce que je faisais. »
Au final, la stratégie de Nicolas Cage a été payante. L’acteur a pu rembourser ses dettes sans avoir à se déclarer en banqueroute, et il pourrait désormais faire le choix de ralentir le rythme. Le comédien semble toutefois avoir pris une direction différente, puisqu’il doit être à l’affiche de trois longs-métrages en 2023 : The Old Way, Renfield et Sympathy for the Devil.
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