Nicolas Bedos s’est confié sur la mort et la maladie de son père. Le comédien et fils de Guy Bedos a notamment expliqué pourquoi ce dernier a « toujours nié » sa maladie qu’il ne souhaite toujours pas révéler.

Nicolas Bedos

Guy Bedos

Le 28 mai dernier, Nicolas Bedos perdait son père âgé de 85 ans. Depuis ses obsèques très émouvantes en l’église Saint-Germain-des-Prés, puis son inhumation quelques jours plus tard à Lumio en Corse, l’acteur reste inconsolable. Dans les colonnes du Point, le fils de l’humoriste est revenu sur la disparition de son père et de sa maladie qu’il ne souhaite toujours pas révéler au grand public. Et même si le journaliste Jérôme Garcin avait révélé que Guy Bedos était atteint de la maladie d’Alzheimer, celui-ci en a toujours fait un tabou. « J’ai eu la chance d’avoir un père malade. Il a eu la politesse et l’élégance de nous envoyer des signes en amont, afin que l’on se prépare à sa disparition« , a-t-il révélé, avant d’expliquer pourquoi son père a toujours caché sa maladie.

Un tabou

« Depuis quelques mois, on pense pour lui, a-t-il déclaré. Ce n’est pas un choix de ma mère, de ma soeur ou de moi. On se dit : ’Qu’est-ce qu’il aurait voulu ?’ Mon père était un Méditerranéen, sensible, respectueux des femmes. Il n’était pas dénué d’orgueil et donc de pudeur. Dans le music-hall, on ne parle pas de ses choses-là. La fin de vie représente une humiliation lorsque l’on est malade. Jusqu’au bout, papa a pensé pouvoir remonter sur scène. Il a toujours nié sa maladie. Il a recouvré une partie de ses moyens lors des dernières nuits. Il s’en est allé avec des regards et des mots d’une grande lucidité. Il savait qu’il partait et il nous a dit au revoir comme un prince« . Nicolas Bedos a également confié qu’avant sa mort, son père Guy « ne pesait presque rien« . « Il ne restait que sa grâce. Il a toujours eu une magnifique gestuelle. Sa manière de se mouvoir était admirable. Il avait une très belle chorégraphie intime et elle a été là jusqu’au bout. Ma mère, ma soeur et moi avons perdu avec mon père quelqu’un d’exceptionnel et il nous arrive de lui en vouloir d’avoir été aussi exceptionnel« , a continué Nicolas Bedos, toujours « dans le manque«  avec ses proches de celui qu’il a tant aimé.

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