Candidate de Lutte ouvrière à l’élection présidentielle, Nathalie Arthaud est une personnalité très discrète qui vient d’une famille de commerçants et qui a fait passer ses ambitions politiques avant tout. Portrait de celle qui fête ses 52 ans, ce mercredi 23 février.

C’est officiel depuis déjà quelques jours, Nathalie Arthaud entre dans la course à la présidentielle. La candidate du parti Lutte ouvrière a obtenu bien plus que les 500 parrainages nécessaires pour participer à l’élection d’avril prochain. Très peu présente dans les médias, la femme politique de 52 ans a fait le choix d’aller à la rencontre des élus pour les convaincre directement. Enseignante de profession et agrégée d’économie et de gestion, elle s’est engagée dès 1986 auprès de la Jeunesse communiste. Un an plus tard, elle débarquait au sein du parti LO, à seulement 18 ans.

Figure de l’ombre, elle est devenue la porte-parole d’Arlette Laguiller en 2007, lors de l’élection présidentielle remportée par Nicolas Sarkozy, avant de représenter, dès décembre 2008, le parti Lutte ouvrière. Elle ne s’est pas arrêtée là puisque Nathalie Arthaud a été, de mars 2008 à avril 2014, conseillère municipale de Vaulx-en-Velin, en Auvergne-Rhône-Alpes. Ce n’est pas la première fois que la candidate tentera de conquérir l’Élysée puisqu’elle a participé aux présidentielles de 2012 et de 2017, en obtenant respectivement 0,56% et 0,64% des voix au premier tour. Côté vie privée, elle est très discrète et est issue d’une famille de commerçants.

Une candidate qui n’a pas souhaité fonder de famille

Ne s’épanchant pas énormément sur son jardin secret dans les médias, Nathalie Arthaud s’était laissé aller à quelques rares confidences sur son quotidien, il y a plus de quatre ans, sur le plateau de Jean-Jacques Bourdin. Elle avait alors déclaré vivre modestement dans un appartement de 48 m² situé en Seine-Saint-Denis, qu’elle partageait avec une personne dont elle n’a pas donné l’identité. Ne pas fonder une famille, c’était aussi le souhait de sa prédécesseuse, Arlette Laguiller. Celle-ci avait révélé que cela était « un choix » personnel. « Je n’en ai pas parce que je n’ai jamais cessé de militer », ajoutait-elle.

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

Crédits photos : DOMINIQUE JACOVIDES / BESTIMAGE

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