Le 13 novembre dernier, sur l’antenne de BFMTV, Nadine Trintignant minimisait la parole de Valentine Monnier, victime présumée de Roman Polanski, en arguant que les faits étaient prescrits. Dans la foulée, sa famille s’était désolidarisée.

Ses propos avaient provoqué une vive polémique. Invitée de BFMTV le 13 novembre, Nadine Trintignant avait pris la défense du cinéaste Roman Polanski, en affirmant qu’il fallait lui "ficher la paix" sur le motif qu’il payait selon elle le prix de sa notoriété : "En 44 ans, il y a eu de milliers de femmes violées et on ne connaît pas le nom des hommes qui ont fait cette mauvaise action. On les laisse tranquille parce qu’ils s’appellent Dupond, Durand, ils sont commerçants". Depuis une semaine, la polémique ne désemplit pas. Dans un communiqué adressé à l’AFP ce lundi 18 novembre, la mère éplorée de Marie Trintignant présente ses excuses.

"Nadine Trintignant, profondément blessée par l’interprétation des propos qu’elle a tenus à l’occasion de la sortie du film de Roman Polanski, tient à réaffirmer qu’elle reste, comme elle l’a toujours été, aux côtés de celles qui, courageusement, aujourd’hui comme hier, luttent contre les violences faites aux femmes" a fait savoir l’entourage de la réalisatrice aujourd’hui âgée de 85 ans. Dans son discours, Nadine Trintignant avait déclaré défendre Roman Polanski sur le motif que l’homme était "un immense metteur en scène et un homme intelligent". Elle avait surtout minimisé les faits relatés par Valentine Monnier, car ces derniers dataient de 44 ans.

La famille Trintignant s’était désolidarisée

Face à la polémique, la famille de Nadine Trintignant avait fait savoirqu’elle se désolidarisait des propos tenus par cette dernière. Ainsi, Vincent Trintignant et Roman Kolinka, respectivement frère et fils de Marie, avaient assuré dans un communiqué qu’ils croyaient Valentine Monnier, mais aussi Adèle Haenel, qui a récemment porté de graves accusations à l’encontre du réalisateur Christophe Ruggia : "Un artiste, même qualifié d’immense, est avant tout un être humain. Il doit être confronté à la justice pour les douleurs qu’il a infligées. Nous vous croyons chères Adèle, Valentine, et toutes vos sœurs qui osez briser le silence".

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