Dans une interview donnée à «Ouest-France», Mylène Demongeot a révélé qu’elle avait contracté le coronavirus. Aujourd’hui guérie, elle témoigne afin d’exprimer sa reconnaissance envers le personnel hospitalier.

Mylène Demongeot «revient de loin». Dans un entretien accordé dimanche 19 avril 2020 au quotidien «Ouest-France», la comédienne de 84 ans a révélé qu’elle avait contracté le coronavirus. Désormais guérie, elle a choisi de partager son expérience pour souligner le travail incroyable du personnel hospitalier.

L’actrice française a d’abord expliqué qu’elle se trouvait mi-mars sur le tournage du prochain film de Thomas Gilou, une «comédie drôle et bien écrite avec Kev Adams et Gérard Depardieu», lorsque les équipes ont été mises à l’arrêt pour le confinement. Rentrée chez elle en Mayenne, Mylène Demongeot a commencé à ressentir les premiers symptômes : fatigue et forte fièvre. «J’ai appelé le 15. Au bout d’un long questionnaire, ils ont décidé de venir me chercher pour me conduire à l’hôpital. Ils m’ont collée dans un lit et là les médecins se sont montrés assez pessimistes. « Vu son âge et son état, on ne va pas l’intuber ni la mettre en réanimation, elle ne supporterait pas. » En fait, ils ne me voyaient pas passer la semaine…», s’est-elle remémoré.

« J’étais comme un légume, ce qui est assez humiliant »

«Épuisée» et «quelque part entre la vie et la mort» lorsqu’elle était malade, Mylène Demongeot affirme que «tout le monde s’est battu» pour sa guérison. «Moi qui voulais guérir et tout le personnel médical. Ils ont été fantastiques. (…) Il faut vraiment rendre hommage à leur dévouement», a-t-elle ajouté. Au total, elle aura passé trois semaines à l’hôpital. «Je me suis toujours dit que j’allais m’en sortir, que mon heure n’était pas encore venue. (…) J’étais comme un légume, ce qui est assez humiliant. On me descendant au scanner pour m’expliquer que mes poumons étaient dans un état épouvantable», a-t-elle continué. En convalescence chez elle, la comédienne doit aujourd’hui «presque» réapprendre à marcher car ses jambes sont «très raides». Elle a conclu son témoignage en évoquant le cancer du péritoine qui lui avait été diagnostiqué l’année dernière et dont elle s’est depuis remise. «J’ai tout eu. J’en ai pris plein la gueule. Mais je suis guérie. Alors vive la vie».

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