Le 13 juillet dernier, Serge Aurier perdait son petit frère Christopher, abattu en pleine rue à Toulouse. Quelques jours après le drame, le défenseur de Tottenham a brisé le silence dans les colonnes de La dépêche.

C’est un véritable cauchemar qu’ont traversé Serge Aurier et sa famille le 13 juillet dernier. Au petit matin, Christopher – le petit frère de l’ex-star du PSG – a été retrouvé mort dans en zone industrielle, en périphérie de Toulouse. Touché par balle à l’abdomen, le sportif de 26 ans a succombé à ses blessures peu après avoir été transporté à l’hôpital. L’auteur des coups de feu, lui, avait pris la fuite et été recherché par les enquêteurs. Le lendemain du drame, un jeune homme s’était présenté dans un commissariat de Toulouse et avouait avoir commis un « homicide volontaire ». Ce dernier expliquait ne pas avoir supporté que la victime soit en contact avec sa petite amie. Les voyant échangé quelques mots en boîte de nuit, il serait sorti de l’établissement pour récupérer une arme de poing dans sa voiture. Trois détonations ont été entendues par des témoins, deux ont touché mortellement Christopher Aurier.

S’il a repris le chemin des terrains, Serge Aurier n’avait pas encore réagi publiquement à la disparition de son petit frère. Dans un entretien accordé à La Dépêche, le défenseur de Tottenham lui a rendu hommage en dressant le portrait d’un homme bien. « Il s’occupait de tout le monde ici, moi étant loin. Il prenait soin de ma mère, de mes neveux et nièces. Il s’occupait de tout ce qui est matériel avec plaisir. J’appréciais beaucoup de savoir qu’il était là pour ma mère », a-t-il déclaré. Le sportif a ensuite confié qu’il avait appris la terrible nouvelle par un proche : « Il était 7 heures. J’étais couché chez moi quand un ami m’a envoyé l’image d’un tweet. J’ai demandé s’il était avec sa copine. Mais il était venu à la maison et ressorti. J’ai dû l’annoncer rapidement à ma mère et anticiper. Je suis resté toute la journée dans mon lit sans bouger. Ça a été une journée difficile. »

Serge Aurier confirme la version du meurtrier présumé

Sous le choc, le footballeur de 27 ans a voulu comprendre ce qu’il s’était passé la nuit du drame. « J’ai rencontré un des amis qui étaient avec lui. C’est une histoire de fille. Il parlait avec une ex d’il y a bien longtemps. Son nouveau copain voulait qu’il arrête, a-t-il raconté à La dépêche. Christopher ne lui répondait pas. Il l’ignorait. Il est parti acheter à manger. Il est revenu et il lui a tiré dessus. Son ami est un brave. C’est difficile d’être avec quelqu’un et de le voir mort la seconde d’après. Je lui ai dit de ne pas s’en vouloir. C’était son jour… » Une version des faits qui correspond à celle livrée par le meurtrier présumé, le 14 juillet dernier. Serge Aurier a expliqué qu’il n’avait pas « de sentiment de haine ou de vengeance » et qu’il avait confiance en la justice. Une marche blanche sera organisée à la mémoire de Christopher ce samedi 18 juillet dès 14h, à Toulouse.

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