Olivia de Havilland est décédée le 26 juillet à 104 ans, à Paris. Icône de l’âge d’Or de Hollywood, connue pour ses rôles dans "Les aventures de Robin des Bois" et "Autant en Emporte le vent", elle était une immense star… qui n’avait pas froid aux yeux. Portrait.
Olivia de Havilland, une actrice audacieuse… qui renverse le pouvoir
L’année suivante, Olivia de Havilland triomphe devant la caméra de Victor Fleming, dans Autant en emporte le Vent, où elle se glisse dans la peau de Melanie Wilkes. Une performance brillante qui lui vaut d’être nommée aux Oscar pour le prix de la meilleure actrice dans un second rôle… Si Olivia de Havilland ne repart pas avec la précieuse statuette, le public sait déjà qu’elle est bien partie pour régner sur les hauteurs d’Hollywood.
Dans les années 40, après en avoir soupé d’incarner sans cesse des rôles de demoiselle en détresse, la comédienne fait preuve d’audace et poursuit en justice la Warner Bros. Résultat ? Elle parvient à réduire l’étendue du pouvoir du studio, qui avait la mainmise sur ses acteurs. Son courage est vivement récompensé et admiré parmi ses collègues…
Olivia de Havilland : de la lumière à l’ombre
En 1946, la jeune femme épouse le romancier américain Marcus Goodrich. C’est la même année qu’Olivia de Havilland remporte enfin l’oscar tant attendu pour son rôle dans À chacun son Destin, de Mitchell Leisen, puis décroche une deuxième statuette pour sa performance dans L’Héritière, de William Wyler. Même si sa carrière prend de l’ampleur, l’icône de l’âge d’or hollywoodien entend lever le pied. Elle accepte de moins en moins de rôles et refuse notamment de jouer dans le mythique Un Tramway Nommé Désir, pour s’occuper de son fils, Benjamin, né en 1949.
Les années 50 marquent la fin de ses performances holllywoodiennes. L’actrice, installée en France depuis 1953, souhaite prendre du temps pour elle, cueillir le jour et profiter de la présence des siens.
En 1954, l’actrice divorce de son premier époux et dit « oui » au secrétaire général de Paris-Match, le Français Pierre Galante. De leur amour, naît une petite Gisèle en 1956. Le couple décide de se séparer près de 25 ans plus tard.
Olivia de Havilland a failli devenir la belle-mère… de Johnny Hallyday
En 1987, Gisèle Galante croise le regard du beau Johnny Hallyday, alors qu’elle est jeune journaliste à Paris Match. La fille d’Olivia de Havilland doit interviewer l’interprète de Retiens la nuit… « Mais la jeune femme fit le voyage et faillit repartir bredouille« , a raconté l’écrivain Frédéric Quinonero dans son ouvrage Johnny Hallyday : Femmes et influences. Gisèle Galante « trouve le chanteur à cran, grognon, mal luné, mais consentant, par politesse, à répondre à ses questions« . L’animosité laisse ensuite place à la tendresse… Elle tombe folle amoureuse du rockeur qui électrise les foules.
Tous deux entament une romance enflammée et décident même de se fiancer. Le journaliste Henry-Jean Servat s’est souvenu, auprès du Parisien : « J’avais assisté en compagnie d’Olivia à un concert de Johnny Hallyday, avec lequel sa fille Gisèle Galante était alors fiancée, au parc Chanot, à Marseille. On était à la console et Olivia, avec ses petits escarpins, battait du pied sur les rythmes de Johnny. C’était vraiment la rencontre de deux mondes«
Johnny deviendra-t-il le beau-fils de l’icône Olivia de Havilland ? Alors que la date du 15 juin 1988 est fixée pour que les amoureux convolent en justes noces, le mariage n’a finalement pas lieu et les tourtereaux se séparent pour une raison inconnue…
Décorée de la Légion d’Honneur en 2010 par Nicolas Sarkozy, Olivia de Havilland a passé les dernières décennies de sa vie loin des feux de la rampe, elle a connu la gloire et brillera à jamais parmi les plus belles étoiles !
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