Elizabeth II est morte, ce jeudi 8 septembre, à l’âge de 96 ans. Après avoir vécu pendant plus de 70 ans au côté du prince Philip, la dernière année de règne de la monarque a été marquée par la solitude. Si elle a toujours tenté de faire bonne figure en public, l’absence de son époux semblait de plus en plus pesante…
Elizabeth II et le prince Philip sont désormais réunis pour l’éternité. Après plusieurs jours d’inquiétude, et alors que son état de santé semblait de plus en plus préoccupant, la monarque de 96 ans est décédée, ce jeudi 8 septembre, au sein de sa résidence d’été de Balmoral. Dans ses derniers instants, Sa Majesté a pu compter sur le soutien de siens, venus à son chevet, pour lui dire adieu. Avant que celle-ci ne rende son dernier souffle, ses quatre enfants ont fait le déplacement jusqu’en Écosse. Sa belle-fille Camilla Parker Bowles, son petit-fils le prince William, ainsi que le prince Harry ont eux aussi tenu à être présents lors de ce moment important, si ce n’est historique. Une image qui contraste pourtant avec la dernière année de son règne, marquée par la solitude. Une solitude qu’Elizabeth II a ressentie, dès la disparition de son grand amour, le prince Philip, le 9 avril 2021. Dès lors, rien n’a plus été pareil.
Dès les funérailles du duc d’Édimbourg, célébrées en la chapelle Saint-Georges de Windsor, le 17 avril 2021, un important sentiment de solitude a envahi Elizabeth II. Personne n’a oublié cette image déchirante, racontée par Angela Kelly, dans la nouvelle version de son livre The Other Side Of The Coin publié en 2019. Après la cérémonie d’adieux organisée pour son défunt mari, un silence assourdissant a régné au sein de l’édifice religieux. « Aucun mot n’a été échangé« , a précisé le bras droit de la monarque dans son ouvrage. Une fois libérée de « son manteau et son chapeau« , « la reine s’est ensuite dirigée vers son salon, a fermé la porte derrière elle et elle est restée seule avec ses propres pensées. » Une journée durant laquelle tout le monde a été témoin de la tristesse et de la douleur d’Elizabeth II. Une fois la période de deuil observée, la reine, qui a été épaulée par les siens suite à cette épreuve, a poursuivi ses engagements. Tentant de faire bonne figure, comme toujours. « Never explain, never complain« , telle était sa devise…
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Sandringham, son refuge
Après la disparition de l’être aimé, Elizabeth II n’a pas eu d’autre choix que de continuer à vivre. Elle a ainsi dû mener de front sa vie de femme et son règne. Après un premier Noël sans le prince Philip qui a sonné comme « une épreuve« , la mère du prince Charles s’est réfugiée à Sandringham, son domaine situé dans le Norfolk, pour faire le point. Elle s’est notamment isolée à Wood Farm, un humble cottage annexe où le prince Philip a vécu jusqu’à sa mort, après sa retraite royale en 2017. Comme l’a confié l’expert royal Robert Jobson au Mirror en janvier dernier, Elizabeth II s’y serait recluse pour avoir « un peu d’intimité » et pour réfléchir « après 12 mois traumatisants« . D’autant que, comme l’a rappelé l’auteur du livre Prince Philip’s Century, ce lieu était symbolique pour la reine. Le cottage Wood Farm, situé dans une partie isolée du domaine de Sandringham et « donnant sur la mer« , a longtemps été « un refuge pour elle et son défunt mari le Prince Philip« , a-t-il indiqué à nos confrères britanniques. « C’est maintenant l’endroit où Sa Majesté, désormais veuve, a choisi de se rendre pour avoir un peu d’intimité et de réflexion après une année traumatisante. » Jusqu’à la fin, et malgré les épreuves de la vie, Elizabeth II a gardé la tête haute. Sans jamais faillir.
Crédits photos : Imago / Panoramic / Bestimage
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