Après les mots déchirants de son frère, Nicolas, c’est au tour de Victoria Bedos de prendre la plume pour rendre un vibrant hommage à son papa, Guy Bedos, décédé le 28 mai dernier. Une lettre sans fausse pudeur sui revient sur la difficulté du deuil et les derniers jours de l’humoriste…

Guy Bedos

Victoria Bedos

« Tu n’es pas mort. Tu dors enfin. » Tels ont été les mots choisis par Nicolas Bedos, il y a quelques jours. C’est lui-même qui, le 28 mai dernier, a annoncé la triste nouvelle sur son compte Instagram : Guy Bedos a tiré sa révérence à l’âge de 85 ans. Dès l’annonce de cette terrible nouvelle, de nombreuses personnalités ont tenu à rendre de vibrants hommages à cette figure emblématique de l’humour français, honorant son insolence, sa prestance, ses multiples engagements et son sens inégalé de la formule. Un sens dont ont hérité ses enfants. Si Nicolas Bedos manie l’art du phrasé à la perfection, il en va de même pour sa soeur Victoria.

C’est dans les colonnes de Paris Match que la jeune maman de 36 ans a décidé d’adresser une lettre bouleversante à son « père préféré », comme elle le dit si bien : « A l’heure où je t’écris, je suis allongée dans ton lit, je porte ton eau de Cologne Roger Gallet et j’ai mis un de tes pulls en cachemire, le rose poudré, à col V, qui t’allait si bien. Dehors, il fait chaud, c’est presque l’été, mais j’ai froid, si froid de toi. Aussi froid que toi quand je suis venue te voir au funérarium, hier après-midi, et que j’ai posé un baiser sur ton front. Il était glacé, ça m’a affolée car, à part ça, tu avais l’air d’être là, tellement là, j’ai même failli te demander un mouchoir pour éviter de renifler trop bruyamment à tes côtés » peut-on ainsi lire. Et Victoria Bedos de coucher sa douleur sur papier : « Je t’en veux, papa, de ne plus être là. Et je pleure en écrivant cette phrase et tu ne me tends toujours pas de mouchoir. »

« Tu as voulu partir »

Ce jeudi 4 juin se tiendront les obsèques de Guy Bedos. Alors, dans sa lettre à paraitre ce même jour dans un numéro de Paris Match, Victoria Bedos, comme son frère Nicolas, a voulu une fois encore honorer la mémoire de son papa : « Il fallait que tu partes, tu as voulu partir, en homme révolté que tu es, tu as fait une grève de la faim pour que ça s’arrête. Que cette confusion mentale cesse, que ce brouillard dans ta tête disparaisse. Et maman, Nicolas et moi, on a compris, on a accepté, on n’a pas lutté contre ta dignité. Et digne, tu l’as été jusqu’au bout » peut-on lire. Victoria Bedos n’oublie pas de saluer tout l’amour que son papa a toujours su lui donner, et ce, même dans les moments les plus difficiles : « Même à bout de forces, tu as réussi à m’envoyer un baiser. Ça a dû te demander un tel effort mais tu me l’as offert, ce baiser, un baiser de papa qui veut s’assurer que sa petite fille sait qu’il l’aime. » Et la jeune maman de conclure, dans quelques mots absolument poignants : « Ça y est, je repleure. Elle est pénible à écrire cette lettre ! Elle est pénible à vivre cette vie sans toi. »

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