Ce lundi 25 novembre 2019, Jean-Marc Morandini a reçu Rachida Dati dans son émission « Morandini Live » diffusée sur Non Stop People et CNews. L’ex-garde des Sceaux en a profité pour faire la promotion de son nouveau livre baptisé « La confiscation du pouvoir » dans lequel elle se livre sans tabou. Sur le plateau, elle a parlé pour la première fois de sa grossesse difficile.

Rachida Dati a choisi le plateau de « Morandini Live » pour évoquer la sortie de son livre « La confiscation du pouvoir » disponible depuis le 21 novembre aux éditions Plon. Dans cet ouvrage, la candidate à la mairie de Paris n’élude aucun sujet, de ses parents à ses origines en passant par les rumeurs la concernant. Face à Jean-Marc Morandini, elle a répondu sans tabou à toutes les questions, « même les plus dérangeantes ».

Dans un premier temps, Rachida Dati s’est confiée sur ce qui a motivé la rédaction de ce livre. « Je n’ai jamais voulu écrire sur moi, sur ma vie, mon parcours. D’ailleurs, je n’ai jamais exposé ma vie intime et privée pour ces raisons-là (…) J’ai toujours considéré que je ne devais pas raconter ma vie ou mes ressorts parce que je ne voulais pas que l’on puisse interpréter cela comme une victimisation ou une instrumentalisation de mon histoire et de mon parcours (…) Quand j’ai vu cette France qui travaille, qui n’y arrive pas (…) c’est ce qui m’a un peu motivée pour pouvoir écrire la réalité de l’ascenseur social qui est aujourd’hui bloqué », a-t-elle dit.

Rachida Dati a ensuite évoqué sa grossesse. Le 2 janvier 2009, elle donnait naissance à l’âge de 44 ans à une petite fille prénommée Zohra. « C’était pour moi le plus beau cadeau de la vie. Rappelez-vous, les tombereaux d’ordures. Est-ce que j’ai été défendue, soutenue ? Non. Je devenais la risée des humoristes, des politiques, des dîners en ville. Est-ce que j’avais le droit d’être libre, d’avoir cet enfant que j’avais tant attendu ». Et de poursuivre : « Cette grossesse n’a pas été simple, je n’en ai jamais parlé. Je risquais de la perdre. J’ai tellement fait de fausses-couches. C’était pour moi un enjeu. Cette petite fille qui était dans mon ventre me servait de protection ».

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